1"Oh, mamma mia !", le pape à l’autre bout du fil
En fin de journée dimanche, un couple a reçu un coup de téléphone d’un “numéro privé”. Une voix aussi connue qu’inattendue les a surpris à l’autre bout du fil : celle du pape François. "Oh, mamma mia !" s’est exclamée Caterina. "Non pas mamma mia… je suis vraiment le pape François !”, a rétorqué le pontife. Celui-ci répondait ainsi à une lettre reçue du couple, parents de deux enfants de 19 et 22 ans, qui font office de famille d’accueil pour une fille lourdement handicapée. Membres de la communauté Papa Giovanni XXIII fondée par Don Oreste Benzi, ils accueillent depuis 2003 des enfants porteurs de handicap. “Je vous remercie pour ce que vous faites pour ces enfants”, leur a dit le pape.
2États-Unis : la Marche pour la vie, entre espoir et appréhension
Des milliers de personnes se sont rassemblées au National Mall à Washington le 21 janvier pour la Marche pour la vie annuelle. D’après Religion News Service, les participants à l’événement ont mis leur espoir dans une décision imminente de la Cour suprême des États-Unis qui pourrait annuler Roe v. Wade – l’arrêt qui a légalisé l’avortement dans tous le pays en 1973. Cette décision rendrait le contrôle de la législation sur l'avortement aux États. De nombreux élus, principalement des Républicains, ont défilé lors de cette Marche qui avait pour thème “L'égalité commence dans l'utérus”. “Nous croyons que tout le monde est également aimé de Dieu et devrait être également protégé”, a déclaré le sénateur James Lankford.
3Une organisation européenne défend le droit à la vie face au droit à l’avortement
De janvier à juin 2022, c’est au tour de la France de présider le conseil de l’Union Européenne. Dans ce cadre, le Président de la République française Emmanuel Macron a déclaré le 19 janvier dans un message aux membres du Parlement Européen vouloir réviser la Charte des droits fondamentaux en y ajoutant le “droit à l’avortement”. En réponse, la fédération européenne “One of Us”, qui réunit une quarantaine d’associations pour la défense de la vie et la dignité humaine, a déclaré dans un communiqué du 24 janvier qu’elle prenait “la défense des plus faibles, du fœtus, et rappelle à la présidence française du Conseil de l'Union européenne la valeur insurpassable de la vie et la dignité de tout être humain.”
4La prise en charge des patients lépreux ralentie par la pandémie de Covid-19
Guido Barbera, président de l’association “Voglio Vivere” (“Je veux vivre”) qui aide les patients atteints par la lèpre, affirme que la prise en charge des personnes touchées par cette maladie a été ralentie à cause de la pandémie de Covid-19. L'Organisation mondiale de la santé estime qu'il y a encore 3 millions de personnes touchées par la lèpre dans le monde, dont 15.000 enfants diagnostiqués chaque année, a expliqué Guido Barbera. Il a ajouté qu'en raison de la pandémie, de nombreuses personnes sont diagnostiquées trop tard ou ne sont pas diagnostiquées du tout, ce qui aggrave la contagion. À l'occasion de la 69e Journée mondiale des lépreux, qui sera célébrée le 30 janvier prochain, il a souligné les efforts de son organisation pour lutter contre cette maladie, en offrant des traitements médicaux, mais aussi en soutenant les gens financièrement et socialement.
5Le Père Zollner, expert en protection des mineurs, commente le rapport de Munich
Au lendemain de la publication du rapport de Munich, le père Hans Zollner, l’expert le plus écouté au Vatican sur la question de la protection des mineurs contre les abus, a déclaré dans une interview accordée à l'agence de presse catholique allemande KNA qu'il pensait que la déclaration de 82 pages du pape Benoît XVI dans le rapport manquait de sensibilité à l'aspect humain des problèmes, se concentrant principalement sur les aspects juridiques et canoniques. Le père Zollner a également demandé au pape de faire une déclaration dans laquelle il s'excuserait et reconnaîtrait son rôle éventuel dans certains cas mentionnés par le rapport de Munich. Le père Zollner a également salué l'exhaustivité du rapport, affirmant qu'il ne traite pas seulement des aspects juridiques mais aussi de l'image de l'Église.