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« Je suis avec préoccupation la montée des tensions qui risquent de porter un nouveau coup à la paix en Ukraine et de remettre en cause la sécurité du continent européen avec des répercussions encore plus vastes », a confié le pape François en marge de l’Angélus récité à la fenêtre du Palais apostolique du Vatican. « Je lance un appel sincère à toutes les personnes de bonne volonté pour qu’elles prient le Dieu tout-puissant afin que toutes les actions et initiatives politiques servent la fraternité humaine plutôt que les intérêts partisans », a-t-il expliqué. Il a alors considéré que ceux qui poursuivent leurs propres objectifs au détriment des autres « méprisent leur propre vocation d’être humain car nous avons tous été créés frères ». « Pour cette raison et avec inquiétude », a conclu le pape François, « je propose que le mercredi 26 janvier prochain soit une journée de prière pour la paix ».
Cette déclaration survient alors que les tensions vont crescendo ces dernières semaines dans cette région de l’est de l’Europe. La Russie est accusée par les Américains et les Européens d’avoir déployé des troupes militaires près de sa frontière avec l’Ukraine, faisant craindre le projet d’une attaque militaire. Moscou assure de son côté vouloir contenir une volonté d’expansion de l’Otan à ses frontières.
Le pape avait déjà lancé un appel pour la paix en Ukraine lors de l’Angélus du 12 décembre dernier. « Les armes ne sont pas le chemin », avait-il prévenu, souhaitant l’établissement d’un « dialogue international sérieux ». Lors du Regina Caeli du 18 avril dernier, le chef de l’Église catholique avait aussi affirmé suivre avec inquiétude l’évolution du conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes, appelant à des gestes de paix. En juin, il s’était entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.