Travail, logement, famille… Ils ont été exaucés par saint Joseph

Le sanctuaire de Cotignac, lieu de pèlerinage dédié à saint Joseph, regorge de témoignages de gratitude envers le père de Jésus, notamment en ce qui concerne des recherches de logement. Ainsi, le 19 mars 2018, une famille avec quatre enfants, attendant depuis des mois la vente de leur maison pour en acquérir une plus vaste, reçoit dans la même soirée un appel d’acquéreurs intéressés ainsi qu’un mail de la part des propriétaires d’une belle maison pourtant hors budget…

Depuis leur mariage, le couple a une dévotion particulière envers saint Joseph. C’est donc tout naturellement qu’ils confient à Joseph leur projet immobilier en écrivant deux lettres qu’ils placent sous la statue du saint : une pour lui confier la vente de leur maison et le prix minimum de vente, et une autre pour l’achat de leur future maison en précisant ce qu’ils espèrent trouver (emplacement, nombre de mètres carrés, orientation, extérieur, fourchette de prix). "En écrivant nos critères, nous avions vraiment l’impression de demander l’impossible…". Ils visitent une belle et grande maison, largement au-dessus de leur budget, tombent sous le charme et font une offre bien en-dessous du prix. Cependant, la famille prie tous les jours pour que leur projet se réalise. Après de longs mois d’attente et quelques rebondissements, l’agent immobilier leur apprend que les propriétaires préfèrent vendre à une famille plutôt que de voir leur maison démolie par des promoteurs. "Plus tard, nous avons relu nos lettres écrites quelques mois avant et placées sous sa statue. Tous les critères, qui étaient nombreux, étaient remplis : tous !"

L’été dernier, pas moins de 10.000 pèlerins ont rejoint la grande Marche de saint Joseph, ralliant Paris à Cotignac sur deux mois. L’idée de ce pèlerinage XXL était née seulement quelques mois avant, le jour de la saint Joseph, grâce à l’accueil exceptionnel qui avait été réservé à une statue de saint Joseph dans les rues de Paris. En effet, le 19 mars 2021, Luc de Moustier, le sculpteur, et Arnaud Bouthéon, se rendent, après une après-midi de prière à l’église saint Leu-saint Gilles, à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, charriant une statue d’1,75 mètre représentant saint Joseph portant Jésus sur ses épaules.

Rue Saint Denis, le gérant d’un sex shop, debout sur le pas de sa devanture, s’exclame : "Mais c’est saint Joseph, le jour de la saint Joseph ! Merci". Puis lors d’une pause au pied de la butte, des enfants s’agglutinent autour de la statue, n’ayant d’yeux que pour Jésus. Une scène qui n’a pas manqué d’émouvoir le sculpteur, bouleversé de voir combien sa statue touchait les cœurs. Pour couronner la course, deux jeunes adolescents proposent leur aide dans les escaliers menant à la basilique. Une fois dans la sacristie, Luc de Moustier remarque leurs mines réjouies sous leur capuche. Enthousiasmé par l’impressionnante cote de popularité de saint Joseph, Arnaud Bouthéon lance : "Et si nous leur faisions traverser la France ? Pour que saint Joseph et Jésus aillent à la rencontre des Français !" L’idée était née, des dizaines de bénévoles se sont levés pour la réaliser et des centaines de pèlerins ont suivi Joseph. "Tout cela, c’est grâce à saint Joseph", assure Luc de Moustier, "nous, les organisateurs, n’avons été que des instruments de sa grâce".

Carole, parisienne depuis 20 ans, rend grâce à saint Joseph pour un poste obtenu dans la partie Export d’un laboratoire pharmaceutique. Après un burn out et un passage au Conseil des Prudhommes, sa recherche d’emploi en pleine épidémie de Covid s’avère compliquée. Le 19 mars dernier, jour de la saint Joseph, elle attend une réponse définitive après une série d’entretiens… La réponse n’intervient que deux jours plus tard, et elle est positive.

Saint Joseph serait aussi un excellent intercesseur pour trouver l’âme sœur. C’est en tout cas l’heureuse expérience d’Élise*, alors âgée de 35 ans et désireuse de se marier. Alors que tout semblait aller de travers dans sa vie, tant au niveau professionnel que personnel, elle se décide, un 1er mai, "jour de la saint Joseph, dans un sens", ne manque-t-elle pas de souligner, à se rendre à la messe… dans l’église saint Joseph. Elle arrive en retard, mais le prêtre aussi. "Premier signe que saint Joseph m’attendait !", confie-t-elle à Aleteia. À la fin de la messe, elle se dirige vers une grande statue de saint Joseph et le supplie de l’aider : "J’ai fait moult neuvaines mais là je suis à bout. Aide-moi ! Si je compte pour toi, dans un mois pile, envoie-moi le cadeau d’une piste de travail ou d’une rencontre avec un jeune homme". Quelques jours plus tard, à peine s’était-elle inscrite sur un site de rencontre chrétien qu’elle faisait la connaissance de Thibault*. "Il avait été touché par le texte de mon annonce ! Nous nous sommes rencontrés régulièrement ensuite, et mariés un an plus tard. Il m’a fait la surprise de débuter notre voyage de noces à Cotignac pour remercier saint Joseph !".

Le témoignage de Julie et Gauthier, déposé sur le site du sanctuaire de Cotignac, dénote d’une profonde dévotion envers saint Joseph. Leur mariage est prévu le 29 août 2020 et ils décident de le maintenir malgré le contexte épidémique. Un mois avant, ils se rendent en pèlerinage à Cotignac pour confier leur engagement à saint Joseph et à la Sainte Famille, en demandant notamment qu’une messe soit célébrée à leur intention. Début 2021, après trois neuvaines à saint Joseph, une mutation professionnelle attendue depuis longtemps réjouit le couple. Ils emménagent dans un appartement plus grand, et ce juste avant la naissance de leur fils, quelques mois après leur mariage. "Une grâce !" Un petit garçon qu’il était évident pour eux d’appeler Joseph !

2021 a vu naître des enfants dont la naissance était inespérée après que leurs parents aient confié leur peine et leur désir d’enfant à saint Joseph à l’occasion d’un pèlerinage à Cotignac. Aleteia a ainsi recueilli le témoignage de Marine et Thomas, meurtris par des fausses-couches précoces, qui ont eu la joie de donner naissance à des jumeaux, Louis et Gabriel, et celui de Jeanne et Jean Bodet, dont la petite Suzanne Joséphine est née le 19 mars 2021. « On a reçu un vrai cadeau et une mission : faire fructifier ce miracle. On n’en est pas propriétaire. C’est notre histoire mais c’est surtout l’histoire de Dieu, de son action dans nos vies et elle arrive à tous. Elle arrive à tous, simplement à des occasions différentes », confient ces derniers.

*Les prénoms ont été changés.