1Aux Philippines, vers une mobilisation virtuelle pour le Nazaréen noir
Les autorités philippines ont annoncé l'annulation de la procession religieuse annuelle du "Nazaréen noir », cette statue de Jésus que les Philippins vénèrent. Le 9 janvier, des millions de catholiques devaient en effet cheminer autour de cette sculpture de bois noircie par les fumées d'un incendie. Mais le rebond de l’épidémie de Covid-19 a contraint les autorités à prendre cette décision. "Nous demandons pardon et compréhension pour le fait qu'en raison de la pandémie, nous ne pouvons pas faire les activités traditionnelles pendant la fête", a déclaré le cardinal Advincula, archevêque de Manille. Appelant chacun à observer les règles, il a lancé ce message : "Utilisons les nouvelles technologies et laissons le Seigneur Nazaréen visiter nos maisons et nos familles".
2Au Pakistan la loi contre le blasphème interroge
Les articles du code pénal qui constituent la "loi anti-blasphème" au Pakistan continuent d'être une source d’oppression pour les minorités religieuses du pays, et notamment les chrétiens. Mais les discussions sur la légitimité de cette loi voient le jour depuis quelques temps. Dans la société comme au Parlement pakistanais, de timides échanges impliquant toutes les religions ont lieu. Les lignes pourraient bouger ; des spécialistes de l'islam au Pakistan assurant même que la criminalisation du blasphème est davantage motivée par des raisons politiques que religieuses, puisque pour eux, le Coran n'appelle pas à punir les sacrilèges.
3Pour l’Épiphanie, les Orthodoxes à l’eau
La tradition a été respectée. Le 6 janvier, en la fête de l’Épiphanie, le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, a célébré une messe avant d’accompagner la traditionnelle cérémonie de la bénédiction des eaux. Dix hommes ont sauté dans les eaux de la Corne d’Or pour récupérer une croix. C’est un jeune orthodoxe de 36 ans qui, après quatre tentatives, est parvenu cette année à s’en saisir. Des cérémonies similaires étaient organisées en Grèce, à Chypre, en Bulgarie ou bien encore en Roumanie.
4Birmanie: la colombe lancée par François abattue en plein vol
La visite du pape en Birmanie devait symboliser une nouvelle ère de paix et d’ouverture. Mais quatre ans après, la désillusion est cinglante, analyse le journaliste du média suisse Cath.ch. La veille de Noël, près de 40 civils ont été tués puis brûlés par des soldats de la junte au pouvoir. Les victimes, parmi lesquelles se trouvaient des enfants, s’apprêtaient à célébrer Noël. Cet énième épisode de violence traduit une réalité sinistre : le pays a basculé dans la terreur depuis le coup d’État du 1er février dernier. Une situation dans laquelle les autorités catholiques du pays, à commencer par le cardinal Charles Maung Bo, cherchent la moins mauvaise des attitudes à tenir.
5Pas de guérison miraculeuse à Medjugorje
Se basant sur des extraits du rapport de la commission pontificale sur Medjugorje, le journaliste italien David Murgia publie un livre dans lequel il rapporte que le Vatican estime qu’aucun miracle ne peut être attribué au sanctuaire marial situé en Bosnie. Les dix miracles qui avaient été soumis aux experts ont été retoqués. En réalité, explique La Croix, seuls deux ont fait l’objet d’une expertise poussée, les autres ne possédant pas de documentations médicales suffisantes pour travailler. Dans ce livre, on souligne que la commission vaticane juge les sept premières apparitions de la Vierge « intrinsèquement crédibles ». Par ailleurs, « l’hypothèse d’une origine démoniaque des débuts du phénomène » est écartée.