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Poursuivant ses catéchèses sur la figure de saint Joseph comme "père de Jésus", le pape François a regretté la perte du sens de la paternité et de la maternité aujourd’hui, dénonçant "un certain égoïsme" derrière l’hiver démographique que traverse l’Europe. Les gens, a-t-il déploré en sortant largement de son texte, ne veulent pas avoir d’enfant, ou bien "un seul enfant et pas plus". Et de pointer du doigt un paradoxe dans les foyers où "les chiens et chats prennent la place des enfants".
Renier la paternité et la maternité nous enlève de l’humanité.
"Renier la paternité et la maternité nous diminue, nous enlève de l’humanité", a mis en garde le chef de l’Église catholique, car la paternité et la maternité – biologiques ou spirituelles – représentent "la plénitude de la vie d’une personne". Sans le renouvellement des générations, "la civilisation devient plus vieille et sans humanité", a-t-il estimé.
L’évêque de Rome a souhaité un réveil des consciences, en s’adressant aux couples : "Pensez à avoir des enfants, à donner la vie, parce que ce sont eux qui te fermeront les yeux […]. Si vous ne pouvez pas avoir des enfants, pensez à l’adoption. C’est un risque, avoir des enfants est toujours un risque […], mais c’est plus risqué de ne pas en avoir, c’est plus risqué de nier la paternité et la maternité."
Faciliter les démarches d’adoption
Au fil de sa méditation, le Pape a invité en particulier à ne pas avoir peur de choisir la voie de l’adoption, "une attitude si généreuse et belle", qui "fait partie des formes les plus élevées de l’amour". "Combien d’enfants dans le monde attendent que quelqu’un s’occupe d’eux !", s’est exclamé le pontife en appelant les institutions à faciliter les démarches d’adoption, "en contrôlant sérieusement mais aussi en simplifiant la procédure nécessaire".
Soulignant que la figure du père adoptif de Jésus pouvait aider à dépasser "le sentiment d’être orphelin qui fait beaucoup de mal aujourd’hui", le pape François a conclu par une prière à saint Joseph :