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Tadjikistan : l’Église au chevet des mères détenues

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Photo d'illustration.

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Agnès Pinard Legry - publié le 17/12/21
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Dans une prison proche de Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, l’Église finance l’entretien d’un jardin d’enfants afin de permettre aux femmes détenues de continuer à voir leurs enfants malgré leur condamnation.

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La mission et le service de son prochain peuvent décidément prendre de nombreuses formes. Au Tadjikistan, dans une prison proche de la capitale Douchanbé, l’Église a pris en charge l’entretien d’un jardin d’enfants situé à l’intérieur de l’édifice. Financé en partenariat avec les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), il permet aux mères détenues de continuer à voir leurs enfants. Il accueille entre 3 et 20 enfants et l’âge des enfants va de 0 à 3 ans : certains enfants sont nés en prison.

Il aurait été impossible de ne pas prêter attention à une réalité particulière qu’est celle des mères détenues.

"La principale raison qui nous a poussés à entrer dans les prisons était un projet de prévention et de traitement de la tuberculose, qui est très répandue parmi les prisonniers dans tout le pays", a expliqué à l’agence Fides le père Yormahmad Kholov, directeur national de la Caritas du Tadjikistan. "La connaissance du milieu carcéral a donné lieu à de nombreuses idées de projet basées sur les besoins réels que nous observons dans les interactions quotidiennes : il aurait donc été impossible de ne pas prêter attention à une réalité particulière qu’est celle des mères détenues."

L'Église tadjike est une petite communauté qui ne compte qu’une centaine de fidèles dans un pays où 98% de la population est musulmane. L’Église catholique du Tadjikistan n’existe ainsi que depuis 1970 et les religieux n’ont pu rentrer que dans les années 1990, les précédents ayant été chassés ou déportés lorsque le pays faisait partie de l’URSS. Seules deux églises et une petite communauté de sœurs missionnaires de la charité sont restées jusqu’à l’arrivée d’un prêtre du Verbe Incarné en 1997.

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