1Le drone qui survolait la messe du pape en Slovaquie
Un incident qualifié d’“hautement sensible” : l’entreprise israélienne anti-drone D-Fend affirme avoir stoppé un drone illégal qui survolait la messe célébrée par le pape François au sanctuaire marial de Sastin, en Slovaquie, le 15 septembre dernier. La technologie dont se prévaut l’entreprise - qui collabore avec le gouvernement slovaque - aurait été à même de détecter et de repousser cet intrus analysé comme une “potentielle menace”. Quelque 60.000 participants, dont 90 évêques et 500 prêtres auraient pu être visés. La nouvelle ne sortirait que maintenant pour cause d’embargo.
2Au Vatican, le spécialiste des abus sexuels soutient la Ciase
Le Père Hans Zollner est la cheville ouvrière de la lutte contre les abus sexuels à Rome. Le membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs ne "partage absolument pas" les doutes concernant la méthodologie employée par la Ciase pour faire le bilan des abus sexuels dans l'Eglise en France depuis 1950. Il a pu s'entretenir avec la responsable de la partie statistique du rapport. Elle est "une scientifique hautement qualifiée", assure-t-il, considérant qu'il est "infondé de l'accuser de vouloir nuire à l'Église".
3Un chrétien accusé de blasphème au Pakistan
C'est une histoire qui rappelle celle d'Asia Bibi, cette chrétienne condamnée à mort pour blasphème et finalement libérée après un marathon judiciaire et diplomatique. Cette fois-ci, la Cour suprême du Pakistan doit se décider sur la situation d'un chrétien, Nadeem Samson, qui croupit en prison depuis qu'il a été accusé de blasphème en 2017. Comme souvent dans ces affaires, le blasphème est utilisé comme une arme pour écarter un ennemi. Nadeem Sanson en a fait les frais après une querelle avec son propriétaire qui ne voulait pas lui rendre sa caution... À l'approche de Noël, la famille de Nadeem espère la fin d'un calvaire de quatre ans.
4Église aux États-Unis : le mystère du lien sur les LGBT
C’est une histoire à rebondissements dont la presse américaine suit les épisodes depuis plusieurs semaines. Il y a eu d’abord la découverte d’un lien, sur le site officiel du Synode des évêques, renvoyant à un webinaire du groupe “New Ways Ministry”, fondé aux États-Unis pour défendre les droits des personnes homosexuelles. Dans un second temps, le lien a été supprimé. Une marche arrière où les observateurs ont pointé du doigt l’embarras du Vatican. Mais, après le tollé provoqué par cette suppression, le lien vient d’être restauré sur le site, avec les excuses du directeur de la communication du synode pour la blessure causée “à toute la communauté LGBTQ”.
5Les propos glacials d'un responsable orthodoxe sur l'unité de l'Eglise
“L'unification est hors de question”, a déclaré le métropolite Hilarion, chef du département des relations extérieures de l'Église du Patriarcat de Moscou, interrogé sur la demande de pardon du pape François adressée lors de son passage en Grèce. Fallait-il y voir un pas vers l'unité ? “Personne ne parle de l'unification des deux Églises, car les divisions existent depuis très longtemps”, a répondu le responsable orthodoxe, considérant qu'il existait de trop grandes “différences de compréhension des dogmes chrétiens fondamentaux”. Si l'unification n'est pas à l’ordre du jour, il s'agit d'abord de “mettre fin à la situation de rivalité, de concurrence, d'inimitié, qui existe depuis de nombreux siècles”, a considéré Hilarion, alors que l'idée d'une seconde rencontre entre le pape François et le patriarche Kirill refait surface.