Le jésuite argentin ne supporte pas le mensonge. Même par omission.
Revenant sur les propos tenus par le Pape lors de sa conférence de presse au retour de son voyage à Chypre et en Grèce, la journaliste avance que ce n’est pas "le péché de la chair" qu’aurait pu commettre Mgr Aupetit qui a poussé le souverain pontife a accepté sa démission… mais bien un "mensonge". "Mgr Aupetit ne s’est guère défendu, sans doute parce qu’il pensait que le souverain pontife, n’ayant pas accepté avant son procès la démission du cardinal Barbarin, primat des Gaules, accusé de ne pas avoir dénoncé des prêtres pédophiles, refuserait la sienne", détaille-t-elle. "Du péché de chair, le Pape a encore jugé devant nous, dans l’Airbus, qu’il n’était pas des plus graves. Alors… Il semblerait qu’aujourd’hui comme hier, quand il était professeur au collège de l’Immaculée Conception de Santa Fe, le jésuite argentin ne supporte pas le mensonge. Même par omission."
Des "méthodes calomnieuses et nauséabondes"
"Il sera répondu point par point prochainement mais, d’ores et déjà, Michel Aupetit a mandaté Maître Jean Reinhart afin d’examiner toutes les poursuites judiciaires adéquates à l’encontre de Paris Match", a réagi par voie de communiqué Mgr Aupetit et son avocat, à la veille de la parution de l’article. "Paris Match n’hésite pas à annoncer en Une que Michel Aupetit aurait non seulement menti au pape mais suggère qu’il entretiendrait une relation avec une femme".
Le procédé utilisé par Paris Match, la prise au téléobjectif, pour suggérer une relation "procède de méthodes calomnieuses et nauséabondes", est-il encore précisé. "Mgr Aupetit dément avec force ces allégations mensongères et déplore vigoureusement les insinuations malveillantes contenues dans cette publication".