Reportage missionnaire. Ce sont deux mots que l’on a rarement l’habitude de voir ensemble. Pourtant, c’est bien de cela que s’apprête à récompenser le nouveau prix Pauline Jaricot tout juste créé par les Œuvres pontificales missionnaires (OPM). Ce premier concours de reportage missionnaire s’adresse aux 18-30 ans et se déroule en deux temps : l’attribution de bourses et d’une formation technique pour ceux qui ont un projet de voyage et de reportage sur la mission de l’Église d'une part. Un prix à proprement parler pour ceux boursiers ou non, qui reviennent d’un voyage ou d'un séjour à l’étranger et qui ont réalisé un reportage sur la mission de l’Église d’autre part. "L’objectif de ce prix est d’encourager les jeunes à découvrir et à donner des nouvelles de la mission", détaille Mgr Georges Colomb, directeur des OPM en France. "Il y aura un gagnant du prix dans dix provinces ecclésiastiques".
Une bourse de 1.000 euros
Celles et ceux qui souhaitent candidater pour bénéficier d’une bourse de 1.000 euros et d’un week-end de formation aux techniques du reportage ont jusqu’au 8 avril 2022 pour envoyer leur dossier (sujet du reportage, problématique soulevée, aspects de l’évangélisation mis en avant…). Celles et ceux qui veulent candidater directement au prix Pauline Jaricot ont jusqu’au 30 septembre 2022 pour envoyer leur reportage missionnaire.
La mission n’appartient pas au passé mais au présent.
Après délibération le jury, composé de quatre médias chrétiens (Aleteia, RCF, Famille chrétienne et KTO), remettra les différentes bourses. Le week-end de formation se déroulera entre le 3 et le 5 juin 2022. La remise du prix Pauline Jaricot aura lieu quant à elle lors de la semaine mondiale missionnaire, du 16 au 23 octobre 2022. "La mission n’appartient pas au passé mais au présent", insiste Mgr Georges Colomb. "Quelle que soit la situation de l’Église en France, il ne faut pas oublier que si l’Église oublie sa dimension missionnaire elle est, en quelque sorte, diminuée, handicapée. Et nous voulons que notre Église soit en forme et pour cela elle doit vivre de la vie missionnaire."
"Mon cloître c’est le monde", disait la bienheureuse Pauline Jaricot. Un monde si vaste qu’une vie ne suffirait pas pour témoigner de tout ce qui s’y passe, mais un monde uni par le message que le Christ lui a laissé. Si cette fameuse Église universelle n’est pas toujours évidente à toucher du doigt, ce prix devrait permettre à celles et ceux qui le désirent d’en témoigner avec justesse et précision.
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