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Les premiers cadeaux de fin d’année remontent à l’Antiquité. À l’époque de la royauté romaine, il était coutume de s’offrir le jour du solstice d’hiver des étrennes (des pièces, du miel, des dattes…) en lien avec la déesse de la santé Strenia, fêtée le premier jour de l'année. Ces étrennes devaient porter chance pour l’année à venir.
La tradition chrétienne de s’offrir des cadeaux à Noël n’apparaît que vers 330, au moment où l’Église fixe la date de la Nativité au 25 décembre. L’échange de cadeaux de Noël fait alors référence aux présents offerts par les rois mages à Jésus. « Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Mt 2, 11).
La symbolique du don
Dans son homélie de la nuit du 24 décembre 2006, le pape Benoît XVI proposait une autre analyse théologique de cette tradition : «Noël est devenu la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné lui-même à nous. Parmi les nombreux dons que nous achetons et que nous recevons, n’oublions pas le vrai don : de nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes. »
Dès le XVIIe siècle, les échanges de cadeaux le jour de la Nativité se banalisent. Les cadeaux sont majoritairement destinés aux enfants des notables et des souverains de l’époque. Après la Révolution française, Noël est célébré avant tout dans les familles. La distribution de jouets se répand alors avec l’ouverture des grands magasins.
Dans certains pays, l’échange des cadeaux fait également écho à d'autres fêtes religieuses. Ainsi, par exemple, dans le nord et l’est de l’Europe, il est coutume de s’offrir des cadeaux le 6 décembre, à l’occasion de la fête de saint Nicolas. Une tradition qui émane de plusieurs textes apocryphes qui indiquent que cet évêque ayant vécu en Asie mineure aux IIIe et IVe siècles aurait aider les pauvres en glissant par leur fenêtre de l’argent. En Espagne et en Italie, les cadeaux sont offerts à l’Épiphanie, en référence aux cadeaux faits par les rois mages à l’Enfant-Jésus.