Le pape François et la “logique du coup de foudre”

"Aimer, ce n’est pas attendre de l’autre ou de la vie qu’ils correspondent à notre imagination ; c’est plutôt choisir en toute liberté d’assumer la vie telle qu’elle nous est offerte", a déclaré le pape François lors de l’audience générale de ce mercredi 1er décembre.

Le chef de l’Église catholique poursuivait dans la salle Paul VI au Vatican son enseignement sur saint Joseph, entamé deux semaines auparavant. Il s’est attaché cette fois-ci à explorer sa dimension de "juste" alors qu’il était le "fiancé de Marie".

Le pontife a décrit Joseph et Marie comme "deux fiancés qui ont probablement cultivé des rêves et des projets pour leur vie future". Néanmoins, explique-t-il, Dieu est venu "comme à l’improviste dans leur vie" et a bouleversé leurs plans. 

Saint Joseph, a continué le pape François, a alors été capable de discerner et de ne pas répudier publiquement la Vierge quand il a appris qu’elle était enceinte. Puis l’Ange de Dieu lui est apparu et lui a demandé de la garder comme épouse.

Joseph et Marie donnent aux fiancés et jeunes mariés l’exemple d’un "choix exigeant, qui, au lieu d’emprisonner la vie, peut renforcer l’amour pour qu’il soit durable face aux épreuves du temps", a déclaré l’évêque de Rome. Selon lui, "c’est précisément lorsque le coup de foudre semble prendre fin avec ses expectatives que le véritable amour peut commencer".

Le souverain pontife a souligné combien "la chasteté, la fidélité, le respect et l’écoute" que demande l’Église aux époux ne sont pas là pour susciter des "sentiments de culpabilité". Au contraire, a-t-il insisté, ils viennent "indiquer cette direction qui seule peut donner à nos rêves la possibilité de se réaliser et d’être durables".

Le pape François a une nouvelle fois conclu son enseignement par une prière au père terrestre du Christ :