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Huguette lègue toutes ses économies pour restaurer l’église de son village

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Vauvillers (Haute-Saône).

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Bérengère Dommaigné - publié le 01/12/21
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Huguette Pairon est décédée l’été dernier à l’âge de 97 ans. Vivant très modestement dans une petite maison à côté de l'église de Vauvillers (Haute Saône), cette ancienne religieuse a légué à son village un peu plus de 400.000 euros, pour la rénovation de son église, là où elle allait prier tous les jours.

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Après une vie humble et discrète d’une petite paroissienne du village de Vauvillers, en Haute Saône, Huguette Pairon, 97 ans, vient de mettre en lumière son village de 680 âmes avec un beau cadeau de Noël en avance ! Fin septembre, le maire de la petite commune, Bruno Machard, est convoqué par le notaire pour “une histoire de succession”, et apprend alors que la doyenne de son village, décédée cet été à 97 ans, lègue la totalité de son patrimoine à sa commune, soit 421.000 euros tout de même, correspondant au prix de sa maison et à toutes ses économies ! 

Surprise au village car la doyenne vivait très simplement, et "tous pensait qu’elle avait une petite retraite", a expliqué le maire à la presse locale. Huguette a mis une condition à ce leg, que l’argent soit utilisé pour la rénovation de l’église du village, la Nativité de Notre Dame, classée aux monuments historiques depuis 1998, et où elle se rendait tous les jours pour prier, et même pour sonner les cloches jusqu’à ses 90 ans ! 

L’église qu’elle aimait

Très pieuse, la vieille dame célibataire a été 28 ans religieuse à Langres, en Haute-Marne, avant de retrouver la vie civile pour une raison dont elle n’a jamais souhaité parler, évoquant seulement des problèmes de santé. Elle a ensuite travaillé pendant 18 ans dans une usine locale jusqu’à sa retraite à l’âge de 65 ans. Avec un train de vie très modeste, sans grands frais ni déplacements coûteux, c’est sans doute grâce à sa retraite économisée que la doyenne a pu mettre de côté une telle somme. Certains pensent même qu’elle aurait pu se mélanger entre les anciens francs, les francs et les euros pour ne  pas vraiment mesurer ce patrimoine étonnant. 

Mais cette vie humble et cachée, à l’ombre de l’église qu’elle aimait entretenir, n’est-ce pas là un beau message de vie donnée. Une vie qui devient fructueuse à la mort avec ce leg généreux qui va permettre de restaurer la belle église du XVIIIe siècle. Car si la mairie avait déjà entamé les démarches auprès de la Fondation du patrimoine pour refaire seulement la toiture, ce don tombé du ciel pourrait bien permettre de la restaurer dans son intégralité ! 

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