Bien que vital pour la société, les familles ont été les grandes absentes du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont dénoncé 80 parlementaires de l’opposition de droite dans une tribune publiée dans Le Figaro et initiée par le débuté LR de l’Ain, Xavier Breton. Il y a d’abord le manque de soutien à la natalité. Après les mesures prises en matière de politique familiale jugées désastreuses par les signataires sous François Hollande, Emmanuel Macron n’a rien fait pour redresser la barre. "De nouvelles mesures ont continué à grever les finances des familles avec de jeunes enfants: baisse du complément modes de garde (2018), faible revalorisation de l’ensemble des allocations perçues par les familles (2019, 2020, 2021)", avancent-ils.
Un manque d'ambition
Les députés signataires déplorent également "un manque cruel d’ambitions pour les modes de garde". Moins de 15.000 places de crèches auront été créées pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron sur les 30.000 initialement prévues. Concernant le congé parental, "le gouvernement a reconnu que la réforme du congé parental partagé était un échec complet… mais il ne prend aucune mesure pour enrayer la chute du recours à ce mode de garde", notent-ils encore.
Enfin, le gouvernement a partagé sa volonté de faire des 1.000 premiers jours de la vie de l’enfant une priorité de santé publique. Mais cette ambition est restée un vœu pieu : alors que le rapport du neuropsychiatre Boris Cyrulnick préconisait un allongement du congé maternité de deux semaines, la mise en place d’un congé parental bien rémunéré pour permettre aux parents d’accompagner les premiers mois de leur enfant ou encore le développement de la flexibilité du travail pour aider les parents de jeunes enfants, rien de tout cela n’a été mis en place.