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Après sa publication en juillet 2021, l’application du motu proprio Traditionis custodes se fait progressivement. Dans le diocèse de Rome, dont l’évêque n’est autre que le pape François, la messe en rite préconciliaire ne pourra pas être célébrée pendant le Triduum pascal, c’est-à-dire du Jeudi saint au dimanche de Pâques, peut-on lire dans une lettre du cardinal Angelo De Donatis, vicaire général du diocèse de Rome, en date du 7 octobre mais diffusée depuis le 9 novembre. Elle resterait néanmoins autorisée dans cinq églises de Rome le reste de l'année.
Pas de sacrement selon la liturgie tridentine
Toujours dans cette lettre, le cardinal précise également qu’il n’est plus possible de donner un sacrement selon la liturgie tridentine. "Il n’est plus possible d’utiliser le Rituel romain et les autres livres liturgiques de "l’ancien rite" pour la célébration des sacrements et des sacramentaux (par exemple, le Rituel pour la réconciliation des malades et des handicapés)", précise ainsi le document.
La messe tridentine n’est pas pour autant interdite. Le motu proprio prévoit que, contrairement aux dispositions prises par Benoît XVI, les prêtres devront demander une autorisation à leur évêque pour continuer de célébrer la selon le rite tridentin. En ce qui concerne les nouveaux prêtres, le Saint-Siège sera consulté par le biais de l’évêque.
Une application variable d'un diocèse à l'autre
En France, l’application du motu proprio en France varie d’un diocèse à l’autre. Certains évêques ont indiqué que ce texte ne modifierait pas le fonctionnement et l’organisation des messes tandis que d’autres ont souhaité limiter le nombre d’églises où la messe tridentine pouvait être célébrée. À Paris, par exemple, Mgr Michel Aupetit a fait passer de quatorze à cinq le nombre d’église où elle pouvait être célébrée.