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"Depuis l'âge de 13 ans, je porte Jean Paul Ier dans mon cœur. C'est une joie immense pour moi d'être le témoin du miracle qui va faire de lui un bienheureux", explique à l'édition espagnole de Aleteia le père José Dabusti, 56 ans, curé de la paroisse de Nuestra Señora de la Rabida dans le quartier de Belgrano à Buenos Aires, en Argentine. Adolescent en 1978, il a été impressionné par l'élection d'Albino Luciani au trône de Pierre, admirant son humilité et sa simplicité visible dans son sacerdoce.
Le jour de sa mort, José a ressenti une profonde affection qui s’est transformée en dévotion pour lui. "Je me confiais tous les jours à Jean Paul Ier. J’avais le sentiment d’être accompagné par lui dans le discernement quant à ma vocation sacerdotale", poursuit-il tout en précisant qu’alors, il ne proposait à personne de demander son intercession même si "les vertus héroïques du pape défunt étaient déjà à l’étude".
Jusqu’à cette nuit du 22 juillet 2011… Cette nuit-là, Roxana Giarda sonne à la porte de sa paroisse, située à quelques mètres de l’hôpital de la Fondation Favaloro où se trouve sa fille. Désespérée, elle demande au père José Dabusti d’aller à l’hôpital lui donner les derniers sacrements : les médecins l’ont prévenue de se préparer au pire, la mort imminente de son enfant. En soins intensifs, intubée et dans le coma, Candela Giarda, 11 ans seulement, se bat contre une maladie grave depuis plusieurs mois. Elle souffre d'une "encéphalopathie inflammatoire aiguë sévère, d’une épilepsie réfractaire maligne et d’un choc septique", une maladie provoquant de violentes crises épileptiques et contre lesquelles les médecins tentent différents traitements mais sans résultats.
La guérison
"Je suis parti tout de suite à l’hôpital. Dans la chambre de réanimation de Candela, il y avait quelques infirmières. J’ai proposé à tous de prier ensemble en posant chacun sa main sur le corps de la fillette. Sans hésiter, j’ai ensuite tout naturellement, proposé à Roxana de prier par l'intercession de Jean Paul Ier pour la guérison de Candela. Seulement, elle ne savait pas qui était le “pape au sourire”. Je lui ai alors expliqué brièvement les raisons pour lesquelles Jean Paul Ier pouvait l’aider", confie le prêtre en soulignant que cette prière était spontanée, "née dans son cœur".
Quelques heures après cette prière et quatre mois après l’apparition des premiers symptômes, dès le 23 juillet 2011, l’état de la jeune fille commence à s’améliorer. Le 8 août, la fillette n’est plus intubée. Le 25 août, son épilepsie disparaît. Le 5 septembre, Candela quitte l’hôpital avec une simple ordonnance. Elle est miraculeusement guérie. "J'étais évidemment ému de voir Candela guérie, après tant de mois de souffrance. C’est ce qui a ému Dieu, c'est ce courage et cette foi de Roxana, grâce auxquels elle a obtenu le miracle de Dieu par l'intercession de Jean Paul Ier", assure-t-il.