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À quoi sert une une assemblée plénière des évêques de France ?

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Assemblée plénière des évêques de novembre 2019, Lourdes.

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Agnès Pinard Legry - publié le 01/11/21 - mis à jour le 02/11/23
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Les évêques de France se réunissent du 3 au 8 novembre pour leur assemblée plénière. Un temps de prière, de partage, de discernements et de décisions important pour l’Église en France. Explications.

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Les évêques entament ce vendredi 3 novembre à Lourdes leur assemblée plénière. Elle rassemble tous les évêques en exercice ainsi que ceux qui sont en retraite (ou "émérites"), les évêques des territoires d’Outre-Mer et le nonce apostolique (représentant le Saint-Siège). Sont aussi invités à participer au travail des évêques, pour certaines séquences, des fidèles laïcs, des délégués d’ordres religieux et des représentants de Conférences épiscopales d’autres pays, et pour certaines séquences, les directeurs de services nationaux et des journalistes accrédités. Depuis 2004, l’assemblée plénière se réunit deux fois par an (au printemps et à l’automne). Celle d’automne réunit tous les évêques y compris ceux de la France d’outre-mer tandis que l’assemblée de printemps, plus courte, réunit uniquement les évêques de France métropolitaine.

Un lieu de prière, de discernements et de votes

L’assemblée plénière "est l’organe ordinaire d’expression de la Conférence des évêques et de son activité collective", peut-on lire dans les statuts, et a le pouvoir "de légiférer selon les normes prévues dans le décret Christus Dominus et tous les organismes qu’elle institue sont responsables devant elle." Mais il s’agit surtout d’un "temps ecclésial où se manifestent l’unité de l’épiscopat et la communion des Églises locales pour le service de l’Évangile dans la France aujourd’hui", précise la Conférence des évêques de France (CEF). L’Assemblée plénière est donc un lieu de prière, de partage, de discernements et de votes. C’est aussi un temps qui est donné aux évêques pour qu’ils puisses échanger et travailler sur les grands enjeux qui traverses l’Église et la société. Cette réflexion est nourrie par la participation d’experts.

Une première rencontre après la loi de 1905

Si la CEF existe sous sa forme actuelle depuis 1964, les évêques n’ont pas attendu cette date pour se réunir spontanément. C’est à la suite de l’adoption de la loi de séparation des Églises et de l’ État de 1905 que les évêques souhaitent se réunir afin de définir ensemble une attitude commune. "Lors d’un rassemblement en février 1919, 18 cardinaux et archevêques obtiennent l’autorisation du Saint-Siège de se réunir tous les ans", précise la CEF. C’est l’acte de fondation de l’Assemblée des cardinaux et archevêques (ACA).

Au milieu du XXe siècle, dans un contexte où se développent et se multiplient groupements et mouvements, les évêques souhaitent orienter et guider chacune des diverses activités doctrinales et apostoliques sur le plan national. En 1951, une assemblée plénière met notamment en place quinze commissions épiscopales avec le souci de couvrir chaque secteur de la pastorale.

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