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« Comment va ma prière ? » Telle est la question que le pape a lancé aux centaines de pèlerins rassemblées sur la place Saint-Pierre pour la prière de l’Angélus. Depuis la fenêtre du Palais apostolique du Vatican, le pontife argentin leur a proposé de prendre exemple sur l’aveugle Bartimée, ce mendiant qui, dans l’Évangile, a eu le courage d’interpeller Jésus pour demander miséricorde.
L’évêque de Rome a ainsi demandé si la prière de chacun savait, à l’instar de celle du pauvre Bartimée, « agripper le Seigneur qui passe ». En d’autres termes : « ma prière est-elle “substantielle”, met-elle mon cœur à nu devant le Seigneur ? », a-t-il poursuivi, s’attristant du fait que la prière pouvait parfois se contenter seulement d’un « salut formel de temps en temps ».
« Est-ce que je lui apporte l’histoire et les visages de ma vie ? Ou bien est-elle maigre, superficielle, faite de rituels sans affection ni cœur ? », s’est encore demandé le chef de l’Église catholique, assurant que lorsque la foi était vivante et la prière sincère, alors cette dernière ne se réduisait pas « aux besoins du moment ». Il a ainsi fait remarquer que le pauvre Bartimée « ne demande pas l’aumône au Seigneur » mais « la miséricorde pour sa personne, pour sa vie ».
« À celui qui peut tout nous donner, demandons tout »
Sortant totalement de ses notes, le pape François a raconté une nouvelle fois un miracle dont il a été le témoin en Argentine pour signifier que le Seigneur « peut tout » et qu’il faut « tout lui demander ». Il s’agissait d’un père à qui les médecins de sa fille de 9 ans avaient indiqué qu’elle ne passerait pas la nuit.
« Il a pris un bus et a parcouru soixante-dix kilomètres jusqu’au sanctuaire de Notre-Dame [de Lujan, NDLR]. Il était fermé et lui, accroché à la porte, a passé toute la nuit à prier : ” Seigneur, sauve-la ! Seigneur, donne-lui la vie !”», s’est ainsi souvenu le pape, expliquant que la fillette avait finalement guéri.
« À celui qui peut tout nous donner, demandons tout », a répété le pontife, soulignant enfin que Jésus était « impatient de déverser sa grâce et sa joie dans nos cœurs ». Cependant, et « malheureusement », a-t-il déploré, « c’est nous qui gardons nos distances, par timidité, paresse ou incrédulité ». Il a donc appelé chacun à faire sienne aujourd’hui la prière de l’aveugle : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! ».