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Des affiches agressives ont été placardées, dans la nuit de lundi à mardi 19 octobre, sur les portes de l’établissement catholique L’Union Chrétienne de Poitiers ainsi que dans plusieurs endroits de la ville. "Les établissements comme l’Union Chrétienne de Poitiers font grossir les rangs de l’extrême droite: BRÛLE L’USINE À FACHO", était-il notamment écrit. Un message diffamatoire et violent qui a choqué les religieuses, responsables de l’établissement, ainsi que leurs élèves, (plus de 700 de la maternelle au lycée, ndlr). "Ces affiches, en plus d’être diffamatoires, sont menaçantes. Elles troublent nos élèves, qui ont appris que certains souhaitent brûler leur école", dénonce ainsi sœur Marie-Vianney Ressegand, la supérieure de la congrégation, interrogée par Le Figaro.
Parmi les autres critiques et menaces du tract, l’accusation d'homophobie, de transphobie ou encore de propos réactionnaires et "haineux". Le président de l’association des parents d’élèves de l’Union chrétienne, Christian Brun, dénonce un "texte calomnieux dont la tonalité traduit la pensée unique progressiste hostile aux catholiques". Il ajoute: "Concernant les attaques sur le genre, la spécificité de l’Union chrétienne est qu’elle organise des interventions autour de l’éducation affective. Les sujets tournent autour de l’amour ou du danger de la pornographie. C’est très bienveillant." L’établissement a porté plainte ainsi que l’association des parents d’élèves. "Nous prenons cela très au sérieux : inciter à brûler une école est inquiétant". En effet, sur les tracts placardés, le logo de l'école y est représenté, au milieu de flammes.
De son côté, la mairie de Poitiers a immédiatement réagi, faisant retirer les affiches en ville et condamnant “fermement” ces actes. Le parquet de Poitiers a, quant à lui, confirmé l'ouverture d’une enquête "concernant l’apposition de ces affiches comportant, outre des propos pouvant être considérés comme diffamatoires, une menace". Selon France Bleu Poitiers, la police de Poitiers indique s'intéresser à des collectifs habitués à ce type de collages, des collectifs d'extrême gauche sont notamment soupçonnés.