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Il était le dernier Compagnon de la Libération encore en vie. Hubert Germain est mort à l’âge de 101 ans, a annoncé ce mardi 12 octobre la ministre des Armées, Florence Parly. Fils d’un général des troupes coloniales, Hubert Germain passait le concours d’entrée de l’école navale à Bordeaux au moment de la débâcle du printemps 1940. "Au bout de cinq minutes, je me suis dit: Mais qu’est-ce que tu fais là ?", expliquait-il en 2018. "Je me suis levé en disant à l’examinateur : Je pars faire la guerre".
Et la guerre il l’aura faite. Hubert Germain embarque à Saint-Jean-de-Luz, à bord d'un navire transportant des soldats polonais à destination de l'Angleterre et arrive à Londres le 24 juin 1940. Il intègre la Légion étrangère et combat en Syrie, en Libye où il est engagé dans les combats de Bir Hakeim, en Égypte, en Italie, en Provence, dans les Vosges et en Alsace. Il est blessé et décoré par le général de Gaulle fin juin 1944 en Italie.
En tant que dernier de ses représentants, Hubert Germain doit être inhumé au Mont-Valérien, principal lieu d’exécution des résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Emmanuel Macron présidera la cérémonie d’inhumation le 11 novembre à l’Arc de Triomphe et au Mont Valérien, a annoncé l’Élysée.
Il faut aujourd’hui en France des braises ardentes !
"Quand le dernier d’entre nous sera mort, la flamme [de la Résistance, ndlr] s’éteindra", confiait Hubert Germain à l'auteur Marc Leroy dans son livre Espérer pour la France publié en octobre dernier. "Mais il restera toujours des braises. Et il faut aujourd’hui en France des braises ardentes !"