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La GPA sans débat contradictoire en access prime time

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Bérengère Dommaigné - publié le 07/10/21
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Lors de l'émission sur TCM mercredi 6 octobre, l’émission le Quotidien a laissé la parole à deux hommes ayant eu recours à la GPA et regrettant que l'État français traine à donner un état civil à ces enfants. Aucune contradiction sur le plateau pour cette pratique pourtant interdite en France.

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Quotidien, l'émission en access prime time de TMC recevait mercredi 6 octobre les journalistes Christophe Beaugrand et Ghislain Guerin pour  la promotion de leur livre Fils à papas, l’histoire de deux garçons qui voulaient devenir pères. Ils y racontent leur parcours pour avoir un enfant, en passant par la gestation pour autrui (GPA) avec une mère porteuse américaine. 

"C’est quoi la GPA ?" demande tout d’abord l’animateur Yann Barthès. "C’est une mère porteuse qui porte un enfant pour ceux qui ne peuvent pas", répondent les invités qui précisent bien "qu’aux Etats Unis, ils ont 30 ans de recul, que les femmes n’ont pas d'attachement avec l’enfant et qu’elles font juste preuve de générosité". 

Par ailleurs, il s’agit bel et bien d’une "GPA éthique, car tout est cadré", assurent-ils, agence, assureurs, avocats, contrat, tout est bien organisé. "Est-ce une exploitation marchande ?", questionne néanmoins l’animateur, "puisque objectivement il s'agit d’un service rémunéré ?" "Non, on ne parle pas de rémunération mais de dédommagement" (30.000 dollars tout de même), expliquent de nouveau les deux hommes, enthousiastes de la rencontre avec leur mère porteuse qui "voulait se sentir utile". 

Le storytelling est lancé, l’histoire est belle et sur le plateau tout le monde regrette qu’il soit si compliqué une fois en France d’obtenir un état civil pour ces enfants nés aux États-Unis. D’autant qu’il s’agissait d’une promesse électorale du candidat Macron. Fin de la séquence, en fond d’écran, des belles photos de la famille, et aucune voix sur le plateau pour rappeler que la pratique reste interdite en France, ou évoquer l’interdiction de la marchandisation du corps des femmes. Les réseaux sociaux sont quant à eux restés moins silencieux. 

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