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"Nous sommes victimes de la culture du déchet" qui déconsidère les plus faibles, a déploré le pape François dans son discours aux membres de l’Académie pontificale pour la vie, lundi 27 septembre. Évoquant les "enfants que nous ne voulons pas recevoir", et qu’en conséquence, on "tue directement", il a regretté que l’avortement soit "devenu très normal aujourd’hui, une habitude très laide". Le pape François a précisé qu’il s’agissait vraiment d’un "meurtre".
"D’autre part", a affirmé le Pape, "il y a les personnes âgées, qui sont du matériel jeté, et ne servent à rien". Il a dénoncé une forme d’ "euthanasie cachée" qui consiste à abréger volontairement la vie des personnes âgées en ne les médicalisant pas correctement pour des raisons économiques.
Le 266e pape a souligné combien la pandémie avait révélé les inégalités en matière de santé dans le monde. S’il a une nouvelle fois salué l’engagement en faveur d’une distribution équitable et universelle des vaccins, il a regretté que les "millions de décès évitables" qui adviennent chaque année suscitent moins d’inquiétude et mobilisent moins de ressources et d’énergie.
Le pontife a notamment cité les cas de la malaria et la tuberculose. Il a plaidé pour que l’épreuve traversée pendant la crise du Covid-19 par tous les pays fasse "prendre conscience de ce que signifie être vulnérable".
S’il a reconnu que "l’inflation de discours" engendrée par la crise pandémique peut donner envie de "passer à d’autres sujets", le pape François a appelé à "réfléchir calmement afin d’examiner en profondeur ce qui s’est passé". Il a encouragé ses académiciens, pour une meilleur compréhension des faits, à privilégier une approche multidisciplinaire.
L’évêque de Rome a enfin loué les initiatives internationales telle que celle portée par le G20 pour une gouvernance mondiale de la santé. Sortant du texte de son discours, il a aussi déclaré qu’il "devrait toujours y avoir un système d’accès aux soins gratuit" et a encouragé les pays qui dispose d’une telle solidarité à la maintenir.