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Jamais les familles monoparentales n’ont été aussi nombreuses. En France, en 2020, un quart des familles ne compte qu’un seul parent. Sur les 8 millions de familles, 66 % sont dites "traditionnelles" (tous les enfants résidant dans le logement sont ceux du couple), 25 % sont monoparentales (les enfants résident avec un seul parent, sans conjoint cohabitant) et 9% sont recomposées (un couple avec au moins un enfant né d'une précédente union).
Si les familles traditionnelles demeurent majoritaires, en moins de dix ans, les tendances se dessinent de manière flagrante : entre 2011 et 2020, la part des familles "traditionnelles" a diminué de 3 points, tandis que celle des familles monoparentales a augmenté de 3 points.
Les résultats de l’étude ont également permis à leurs auteurs de dresser le portrait des familles monoparentales. Dans la grande majorité des cas (82%), il s’agit de mères élevant seules leurs enfants, le plus souvent sous le seuil de pauvreté. 41 % des enfants mineurs vivant dans une famille monoparentale vivent au-dessous du seuil de pauvreté (contre 21 % de l’ensemble des enfants). Des situations de précarité moins nombreuses lorsque les enfants vivent uniquement avec leur père.
Des situations de plus en plus courantes, souvent douloureuses, qui demandent à être accueillies dans nos paroisses et nos communautés. "Les personnes séparées ou divorcées ont leur place dans nos paroisses", confiait à Aleteia Odile Aubry, responsable d’un parcours pour parents seuls animé par Amour et Vérité (Communauté de l’Emmanuel), soulignant le désarroi de certains parents solos face à leur place au sein de leur paroisse, certains souffrant d’être "regardés de travers, ou de haut". Pourtant, ils sont sans doute nombreux à désirer entreprendre un chemin de guérison et de reconstruction sous le regard du Christ.