separateurCreated with Sketch.

Mgr Julius Agbortoko, vicaire général, enlevé au Cameroun

WEBD2-DIOCESE-DE-MAMFE-FACEBOOK.jpg

Mgr Julius Agbortoko.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 31/08/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Vicaire général du diocèse de Mamfé, au sud-ouest du Cameroun, Mgr Julius Agbortoko a été enlevé dimanche 29 août par des hommes armés.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

"C’est le cœur très lourd que je vous signale l’enlèvement soudain de Mgr Julius Agbortoko". Les mots du communiqué du diocèse de Mamfé, dans le sud-ouest du Cameroun, traduisent l’inquiétude des fidèles. Vicaire général du diocèse, Mgr Julius Agbortoko a été kidnappé par des hommes armés dimanche soir, peu après 18h. Il revenait d’un déplacement à Kokobuma, une localité voisine, où il avait assisté à l’inauguration du presbytère de la paroisse lorsqu’une bande d’hommes armés "identifiés comme des combattants séparatistes" sont entrés dans l’enceinte du grand séminaire et ont repéré le vicaire. Jugé plus jeune et plus robuste que l’évêque, ils s’en sont pris à lui.

Les ravisseurs ont fait une demande de rançon de plus de 20 millions de francs CFA, soit l’équivalent de 30.000 euros. "Je vous appelle tous à invoquer l’Esprit saint et à prier à l’unisson pour sa sécurité et sa libération prochaine", a enjoint l’évêque du diocèse. La semaine dernière, une fidèle a été tuée et un pasteur blessé par balles lors d’une célébration dans la région voisine du nord-ouest.

Les rebelles armés se livrent fréquemment à des rapts, y compris des personnalités religieuses, depuis le début de ce conflit il y a près de quatre ans. Dans ces deux régions, où vit l'essentiel de la minorité anglophone d'un pays majoritairement francophone dirigé par Paul Biya, 88 ans, les groupes armés et les forces de sécurité se livrent une guerre sanglante. Les forces armées camerounaises avaient été déployées dans le nord-ouest du pays pour combattre les Amba Boys, un groupe sécessionniste. Les affrontements ont ensuite plongé les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans une spirale infernale. Pour mémoire, le conflit a déjà fait des milliers de morts et selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés plus de 700.000 déplacés internes.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !