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Découverte d’un splendide calvaire de Claus Sluter, le “Donatello du Nord”

claus sluter

Le calvaire de Claus Sluter.

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Caroline Becker - publié le 27/08/21
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Un magnifique calvaire sculpté dans le buis de Claus Sluter, éminent artiste hollandais du XIVe siècle, a été identifié cette année et vient de rejoindre les collections du Rijksmuseum d'Amsterdam.

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L'œuvre est visible depuis mercredi dans les collections du Rijksmuseum d'Amsterdam. Un calvaire, sculpté dans le buis et haut de 57 centimètres, vient d'être identifié comme étant une œuvre de Claus Sluter, le "Donatello du Nord". Une joie pour les conservateurs du musée car il s'agit de la toute première œuvre de cet éminent artiste qui rejoint les collections néerlandaises.

Acquis au printemps dernier par le Rijksmuseum en raison de ses qualités esthétiques, le calvaire, n'était, à cette date, pas encore identifié comme une œuvre de Claus Sluter. "Grâce à des recherches approfondies et à la consultation de plusieurs spécialistes, il est progressivement devenu évident que la relation stylistique frappante du calvaire avec les trois œuvres principales de Sluter à Dijon et la combinaison unique d'un certain nombre de motifs spéciaux dans l'image, ce ne pouvait être que l'œuvre de cet innovateur de génie et de son atelier", a expliqué le musée. La découverte de cette oeuvre inédite va ainsi enrichir le catalogue des connaissances sur cet artiste cher au cœur des Dijonnais.

claus sluter

Originaire de Harleem, Claus Sluter est en effet connu pour avoir travaillé en France, auprès du célèbre duc de Bourgogne Philippe le Hardi à Dijon. C'est d'ailleurs lui qui a réalisé, avec deux autre sculpteurs, le magnifique tombeau du duc destiné à reposer dans la chartreuse de Champmol et aujourd'hui conservé au musée des Beaux-arts de Dijon. Réalisé en albâtre et en marbre, ce tombeau fascine par la série de 41 pleurants, enveloppés dans leurs capuches, qui entourent le socle et forment une grande procession funèbre.

Mais Claus Sluter, c'est aussi le sculpteur de deux autres chefs-d'oeuvre commandés par le duc. Le portail de l'église de Champmol et le Puits de Moïse, une œuvre impressionnante qui n'est que le vestige d'un ensemble encore plus grandiose qui formait, à l'origine, une grande croix de 15 mètres de haut composée de plusieurs éléments : un puits profond, une pile hexagonale sculptée de 7 mètres de haut surmontée d’une table de pierre formant le Golgotha et enfin la croix sculptée aux armes du duc. Placé au centre du cloître, ce puits, décoré des prophètes de l'Ancien Testament, avait pour but d'offrir aux moines une iconographie édifiante.

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