Si l’Église catholique donne aujourd'hui l'impression de ne plus se servir du latin, la réalité est toue autre. Le latin demeure aujourd'hui encore la langue officielle de l’Église. Il s'avère que le concile Vatican II a encouragé l'usage du latin dans la liturgie.
Cela peut paraître surprenant puisque le concile qui a eu lieu entre 1962 et 1965 est également celui qui a permis d'avoir aujourd'hui la messe en français.
L'usage de la langue courante dans la liturgie a été fortement encouragé après le concile. Toutefois, l'intention n'était pas de remplacer le latin dans le rite romain. La constitution de la sainte liturgie, Sacrosanctum Concilium, précise ce qu'il doit advenir du langage archaïque.
Le document précise également que la langue courante peut être utilisée pour les lectures et les monitions, et dans un certain nombre de prières et de chants. Le concept de départ était de traduire certaines parties de la messe et en préserver la majorité en latin. Il conseille également d'apprendre aux fidèles à chanter en latin.
La Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) réaffirme ces changements en précisant que le but est de préserver l'unité d'une Église grandissante au niveau internationale et dont les langues se multiplient.
Le latin est la première langue de l’Église car elle est née au temps de l'empire Romain. À la chute de ce dernier, la langue a été conservée afin d'unifier les catholiques du monde.
De nombreux documents officiels de l’Église sont encore traduits en latin. Radio Vatican a également récemment lancé un programme radio uniquement en latin. Ceci pour préserver le langage archaïque et en faire une force d'unité pour les catholiques du monde entier.