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Le cardinal américain Raymond Burke « n’est plus sous respirateur » et doit « quitter l’unité de soins intensifs aujourd’hui », a annoncé sa famille dans un communiqué diffusé par le sanctuaire de Notre-Dame-de-Guadalupe samedi 21 août. Le haut prélat américain, hostile à la vaccination obligatoire, avait annoncé avoir été testé positif au Covid-19 le 11 août dernier. "La famille du cardinal est heureuse d’annoncer que Son Éminence a cessé d’être sous respirateur et qu’il quittera l’unité de soins intensifs aujourd’hui pour retourner dans sa chambre d’hôpital", précise le texte.
"Sa sœur a parlé avec lui au téléphone ce matin, et Son Éminence a exprimé sa profonde gratitude pour les nombreuses prières offertes en son nom", peut-on encore lire au sujet du protecteur de l’Ordre souverain militaire de Malte. "Sa famille demande que nous continuions à prier pour son rétablissement complet et rapide, et elle rend grâce à Dieu pour les soins médicaux exceptionnels que le cardinal a reçus des médecins et des infirmières dévoués qui continuent à l’assister".
Le 11 août dernier, le cardinal Burke avait annoncé avoir été "récemment testé positif au virus" via son compte Twitter. Le 15 août, on apprenait qu’il avait été admis à l’hôpital et qu’il était assisté d’un respirateur. Dans un communiqué plus alarmant diffusé trois jours plus tard, il était dit que l’état du cardinal était "grave mais stable" et qu’il restait "sous sédatif et sous respirateur".
Le cardinal – dont on ne sait s’il a été vacciné – s’était par le passé positionné contre la vaccination obligatoire pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Dans un entretien accordé en mai 2020 au site conservateur américain Lifesitenews, il avait déclaré qu’un Etat qui impose la vaccination "viole l’intégrité de ses citoyens". Dans ce même entretien, le cardinal avait aussi déclaré qu’il n’était "jamais moralement justifié de développer des vaccins en utilisant des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés".
Un positionnement différent de celui du Saint-Siège. En décembre 2020, la Congrégation pour la Doctrine de la foi avait en effet assuré que "lorsque des vaccins contre la Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles […] il est moralement acceptable d’utiliser les vaccins anti-Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production". L’Académie pontificale pour la vie avait pour sa part décrit le refus de se faire vacciner comme un "risque pour autrui".
Plus récemment, dans une campagne de communication en faveur de la vaccination, le pape François a assuré que se faire vacciner était "un acte d’amour". Le pontife argentin ainsi que le pape émérite Benoît XVI se sont fait vacciner en février dernier.