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Le 16 juillet 1947, l’Annamaria prend la mer depuis Albenga, en Italie, pour se rendre sur l’île Gallinara. 84 garçons, âgés de 4 à 13 ans sont à bord pour rejoindre une colonie de vacances. Pour la plupart, ce sont des orphelins de la guerre venus de Milan. À une centaine de mètre du rivage, le navire heurte un poteau soutenant le drainage des égouts de la ville et coule en quelques minutes à peine. 43 enfants se noient et un autre rend l’âme à l'hôpital.
Le journaliste Giovanni Gigliozzi, un fils spirituel de Padre Pio, a couvert cet évènement. Quelques jours plus tard, il se rend à San Giovanni Rotondo pour s’entretenir avec le padre. Bouleversé par cette tragédie, Giovanni lui demande comment Dieu peut permettre une telle chose. Pour réponse, Padre Pio lui conte l’histoire d’une mère brodeuse.
La place de la souffrance
La souffrance de la tragédie trouve sa signification dans l’enseignement biblique sur l’essence de Dieu. “Dieu est amour.” (1Jn 4, 16). Saint Jean saisit la profondeur de l’amour de Dieu pour les hommes. Mais il le lie avec le mystère de la souffrance et la mort.
Padre Pio comprend l’importance et la valeur potentielle de la souffrance que la plupart des gens essaye d’éviter. Au lieu de cela, le capucin, comme beaucoup de grands saints, réclame la souffrance pour lui, afin d’épargner autrui.
Suivant l’exemple d’un Dieu qui a souffert et est mort pour les hommes, Padre Pio prie pour demander de partager cette souffrance et ce sacrifice. Il rendait ainsi à Dieu une part de l’amour qu’Il donne à l’humanité afin de vivre en eux. Ceci en conservant une confiance absolue dans le dessein du Très-Haut.
(Une partie de cet article est adapté de l’œuvre de Stéfano Campanella, La pandemia di Padre Pio, disponible en anglais.)