Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
"Le dimanche ! Quelle journée que celle du dimanche ! … C’était la fête du Bon Dieu, la fête du repos." C’est par ces mots que sainte Thérèse de Lisieux se remémore les dimanches en famille. Il faut dire que Louis et Zélie Martin veillent à marquer le caractère solennel du jour de la Résurrection.
1Se ménager du temps
Malgré la surprise ou les moqueries, Louis Martin maintient son horlogerie fermée. Le passage des citadins à Alençon lui aurait pourtant assuré de bonnes ventes. Pour les enfants, c’est aussi une journée de repos : on se lève plus tard, on laisse les leçons pour le lendemain... Mais ce repos, les Martin l’étendent à tout un chacun. Ils évitent les longs voyages ou toutes autres activités qui auraient fait travailler d’autres personnes pour eux. Il n'est pas non plus question d'achats de dernières minutes. Sainte Thérèse et ses sœurs ont à plusieurs occasions mangé du pain un peu sec car leurs parents avaient fait les emplettes la veille.
2Se tourner vers le Seigneur
Bien apprêtée, toute la famille se rend à la messe. L’Eucharistie est le sommet de la journée et de la semaine. Si la famille prend le temps de prier chaque jour, le premier jour de la semaine a une saveur particulière. La rencontre dominicale avec le Seigneur marquait tellement Louis, que sainte Thérèse évoque un épisode où son père est ému aux larmes. La prière habite leur journée et poursuit jusqu’aux complies, le dernier des offices.
3Se rendre disponible pour sa famille
Été comme hiver, le dimanche est l’occasion de passer du temps en famille. Quand il fait beau, de longues promenades sont au programme. Au-delà des belles prairies que Zélie Martin parcourt avec ses enfants, la famille fait aussi des rencontres marquantes. "Souvent […] nous rencontrions des pauvres et c’était toujours la petite Thérèse qui était chargée de leur porter l’aumône, ce dont elle était bien heureuse", écrit Thérèse dans Histoire d’une âme. Et l’hiver, les sœurs jouent au damier, Louis partage des poésies qu’il apprécie quand la famille ne visite pas le frère de Zélie.