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"Nous sommes tous appelés à devenir créateurs" : telle est l’intuition des organisateurs de l’université d’été de l’ICES, l’Institut catholique de Vendée, qui doit se tenir du 24 au 28 août prochain. Après le thème de "l’élan créateur" abordé l’été dernier, les participants, étudiants ou jeunes professionnels, échangeront cette année autour de la "fécondité créatrice". Pour les organisateurs, l’objectif est de transmettre un maximum de clés aux jeunes générations afin de les aider à prendre conscience de leurs talents créateurs, dans un monde où les incertitudes contemporaines pourraient aboutir au repli sur soi.
Sur la vingtaine d’intervenants, de multiples champs de la création seront représentés : du créateur de mode et artiste Jean-Charles de Castelbajac au metteur en scène Bruno Seillier, du philosophe Emmanuel Tourpe à l’historien Franck Ferrand, sans oublier la journaliste Natacha Polony, les humanitaires Alexandre et Sonia Poussin, ou encore le critique gastronomique Périco Légasse.
La création, ce n’est pas réservé à une élite.
Conçu pour que chacun y trouve son compte, ce programme dense et varié s’appuie sur ce qui fait la marque de fabrique de l’ICES : la pluridisciplinarité. "Il n’y a pas de frein, on n’entre pas dans un moule. La création n’est pas réservée à une élite ou à ceux qui sont dans les bons réseaux", explique à Aleteia Philippe-Henri Forget, coordinateur de l'événement. "Il ne s’agit pas de demander aux intervenants de donner une recette magique, mais de transmettre ce qu’ils ont appris de leurs échecs et réussites", abonde-t-il.
Proposés aux jeunes entre 18 et 25 ans, ces quatre jours doivent permettre à ceux-ci de trouver des réponses à leurs aspirations profondes, notamment pour déterminer leur vocation professionnelle. "L’année dernière, l’université d’été m’a aidé à réfléchir à ce que je voulais faire concrètement. Le thème de la création m’a vraiment interpellé, parce que je sais que j’ai envie de réaliser quelque chose avec mes mains, d’être créatrice dans mon travail", explique Victoire, 19 ans et étudiante en deuxième année de licence d’histoire de l’art à Paris. La diversité des intervenants lui a particulièrement plu et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle s’est réinscrite à l’université d’été cette année : "Tous les étudiants ne sont pas forcément manuels, et comme il y a une grande diversité dans les formes de l’art, cela rejoint tout le monde et chacun y trouve son compte", se réjouit-elle.
Parmi les temps forts de ces quatre jours, la journée d’immersion Puy du Fou attire particulièrement les jeunes. Prévue après les temps de rencontre avec les divers intervenants créateurs, cette journée dans les coulisses de cette œuvre créatrice est un aboutissement et donne du sens à tout ce qui a été dit et entendu. Un moment attendu : la rencontre avec Philippe de Villiers, mais également avec le président du Puy du Fou et directeur de la création des spectacles, Nicolas de Villiers, ou encore le directeur artistique, Laurent Tard. Une journée est consacrée à la visite du Grand Parc et, en soirée, à la Cinéscenie.
Pour clôturer l’université d’été, Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France, ancien prieur du couvent dominicain de Bordeaux puis de la Sainte-Baume, donnera une conférence sur la fécondité créatrice. La messe finale sera célébrée par Mgr François Jacolin, évêque de Luçon et chancelier de l’ICES.
En partenariat avec l’ICES