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De Paray-le-Monial au Sacré-Cœur de Montmartre, lieu le plus visité de la capitale depuis l’incendie de Notre-Dame, le don du Christ par son Sacré-Cœur, percé sur la Croix, n’a pas vieilli ni démérité depuis deux millénaires et la dévotion des fidèles est toujours aussi vive.
La réponse à ce mystère, pourtant, n’a rien à voir avec de vaines croyances, à la rigidité d’une religion aux connotations poussiéreuses ou encore à la transmission d’un savoir. Pourquoi le Sacré-Cœur de Jésus est-il toujours actif ? Plus largement, pourquoi le fondement de la foi catholique parvient-il à se renouveler sans cesse ? C’est justement à cette question que l’Histoire répond, puis de petites histoires parsemées à travers le monde.
Lupe, écrivain à succès, peine à trouver l’inspiration pour son prochain livre. Depuis un an, rien ne lui vient et son éditeur perd patience. C’est au contact d’une journaliste qu’elle accepte de plonger dans l’énigme des miracles liés au Sacré-Cœur de Jésus pour avoir un sujet. En parallèle, elle retrouve son père mourant qu’elle n’a pas vu depuis des années, l’occasion d’un chemin d’espérance, de paix et de foi. Ses découvertes donnent ainsi l’objet de l’enquête du film. De nombreux témoignages actuels font écho à l’Histoire ou aux événements récents.
Mais il faut remonter au XVIIe siècle d’abord, jusqu’à sainte Marguerite-Marie Alacoque à qui le Christ demande d’être le témoin de Son Amour à travers Son Sacré-Cœur, pour mieux saisir là où tout a commencé : Il est débordant d’amour pour les Hommes mais réclame et espère leur amour en retour. Soixante ans plus tard, c’est au jésuite espagnol Bernardo de Hoyos qu’Il présente son Cœur sacré, afin que nous comprenions que s’Il console les Hommes, Lui aussi est consolé par eux. Mais le message le plus important que Bernardo reçoit du Christ est la Grande Promesse : "Je régnerai en Espagne et j’y serai plus vénéré qu’en beaucoup d’autres pays." Ensuite, l’échafaudage du Sacré-Cœur de Montmartre, construit patiemment grâce aux dons de nombreux fidèles, consacre Paris au Christ.
Le documentaire, teinté de fiction, poursuit avec d’autres faits historiques assez incroyables, de l’Espagne à El Salvador, en passant par l’Équateur où le président Gabriel Garcia Moreno, profondément catholique, signe un Concordat avec le Saint-Siège au XIXe siècle et consacre son pays au Sacré-Cœur de Jésus. Il meurt assassiné par des Francs-Maçons, dont il avait interdit la pratique dans le pays. Et de leur dire avant d’expirer : "Dieu ne meurt pas !".
Alors que des pays comme l’Espagne et l’Équateur étaient déjà consacrés au Sacré-Cœur de Jésus, c’est grâce à Alicia Beauvisage, d’origine salvadorienne et arrivée en France, que bien d’autres pays hispaniques ont suivi dans les années 2000, comme le Brésil, la Colombie et le Salvador. Ce sont maintenant quatorze pays ibéro-américains consacrés au Sacré-Cœur, en plus de la Pologne. L’histoire parfaitement étonnante de cette femme passionnée par cette mission nous rappelle à quel point le Christ donne les grâces nécessaires à ceux qu’Il appelle.
La Promesse continue de faire son œuvre. Des miracles eucharistiques ont lieu dans les pays qui se sont consacrés, à Buenos Aires dans les années 1990, en 2006 à Tixtla au Mexique ou encore en Pologne à Sokolska en 2008 et Legnika en 2014. C’est d’ailleurs passionnant d’écouter les spécialistes successifs chargés d’étudier ces miracles où l’hostie se révèle dans sa vérité. Encore un signe du Cœur vivant du Christ. Mais elle s’est aussi illustrée sur les lieux de bataille, grâce aux petits écussons appelés les sauvegardes, sur lesquels sont brodés le Sacré-Cœur de Jésus avec des phrases comme : “Arrête-toi, balle, le Cœur de Jésus est avec moi.” Et dans les familles, dans les vies individuelles, grâce à la dévotion au Sacré-Cœur d’autres œuvres s’accomplissent et dont témoigne ce film à la fois nécessaire et inspirant.