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Depuis l'époque du Frère André, canonisé le 17 octobre 2010 par Benoît XVI, la pratique de l’huile de saint Joseph se poursuit à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, à Montréal, au Canada. Au pied de la statue de saint Joseph, au cœur de ce grand sanctuaire dédié au patron des familles, est creusé un bassin d’huile végétale avec une flamme qui brûle jour et nuit. Cette huile est ensuite embouteillée et mise à la disposition des pèlerins qui voient en cette tradition un profond geste de foi symbolisant la guérison.
Et ils parlent de ces fruits spirituels avec grande émotion. Comme Gladys qui, souffrant de terribles acouphènes, a décidé sur le conseil de ses amis de s’en procurer. “Depuis que je mets cette huile sur mes oreilles, la douleur est plus supportable. Mais ce n’est pas parce que l’huile est un remède magique, mais parce que j’accompagne ce “soin” dans une attitude de prière”, confie-t-elle à Aleteia.
Enfant battue et orpheline par sa mère, c’est au début de sa maladie que Gladys, déjà adulte, s’est tournée vers Dieu : “Sans Sa présence, je n’arriverai pas à supporter ma douleur. Je sais au fond de moi, qu’un jour, je serai guérie”, poursuit-elle en conseillant aux autres de s’abandonner à Dieu : “Il me donne la force et m’aide chaque jour par des petits signes. Comme par exemple ce petit miracle : mes proches qui étaient loin de la foi, se sont convertis”, raconte-t-elle avec émotion. Elle espère que son père “retrouvera, lui aussi, le chemin vers Dieu, avant de mourir”.
Les bienfaits spirituels de l’huile de saint Joseph ont surpris également Thierry. Père de famille, il cherchait un remède pour son fils Joseph (6 ans) qui faisait des cauchemars nocturnes de manière récurrente. “J’ai prié dans sa chambre, près de son lit. En tant que père, j’ai invoqué la protection du précieux Sang de Jésus sur le lieu et sur les personnes. Enfin, en priant saint Joseph, j’ai fait une onction d’huile sur les montants des fenêtres et de la porte. Depuis, mon fils ne fait plus de cauchemars”, assure-t-il avec enthousiasme.
Quant à Arlette, elle a une dévotion particulière pour le saint patron des familles. Utiliser l’huile de saint Joseph est pour elle une chose naturelle : ”Il y a quinze ans, je cherchais une maison de retraite qui serait bien du point de vue humain pour ma mère, déjà très fragile à l’époque. Mais les obstacles se multipliaient et la situation devenait très difficile pour toute la famille. Un jour, mon mari a posé quelques gouttes d’huile sur le front de ma mère. Nous avons demandé à saint Joseph de trouver une solution. Deux mois plus tard, ma mère était accueillie par une maison remarquable, en Vendée. Une vraie grâce pour ses dernières années de vie”, conclut-elle.
Dans l’Église catholique, l'utilisation de l'huile est une tradition ancienne. On s'en sert notamment dans les sacrements pour oindre. Par endroits, elle fait partie de la pratique religieuse comme à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, à Québec.
À la fin du XIXe siècle, saint André Bessette, surnommé « le petit frère qui guérit tous les maux », y fut le témoin d'innombrables guérisons et conversions, dont il attribuait la cause à saint Joseph. À ceux qui se présentaient à lui, il recommandait d’invoquer saint Joseph en leur remettant non seulement une médaille à l’effigie du saint mais aussi quelques gouttes de l’huile qui brûle devant sa statue dans la chapelle du collège. Il leur conseillait de s’en frictionner le corps avec foi et confiance.
Frère André insistait sur le fait que l'huile ne possédait aucun pouvoir curatif miraculeux parce que seul Dieu a le pouvoir de guérir. « Priez Saint Joseph. Il ne vous laissera jamais en chemin », répétait sans arrêt le saint québécois qui suggérait d’aller prier devant la statue de saint Joseph et de lui dire ces quelques mots : “Saint Joseph, priez pour moi, comme vous auriez prié si vous étiez vous-même sur la terre à ma place...»
Touché personnellement par la guérison grâce à l’huile de saint Joseph, Thierry Fourchaud responsable de l’association La Bonne Nouvelle, distribue en France cette huile qui vient de l’Oratoire de Montréal. Pour vous en procurer, rapprochez-vous de l’association qui la propose à prix libre sur son site ou par voie postale : 8 rue Roger Lévy, 47180 Sainte Bazeille (France).
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