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Elle l'avait gardé accroché à la ceinture de sa robe jusqu'aux dernières heures de sa vie. Le chapelet de la reine Marie Stuart, exécutée en 1587 sur l'échafaud par sa cousine Elisabeth Ière, a été dérobée vendredi dernier au château d'Arundel avec d'autres objets précieux. Un coup dur pour le monument qui venait tout juste de rouvrir ses portes suite à la crise sanitaire.
Délicatement doré, le chapelet de la reine était certainement l'objet le plus émouvant de la collection du comte-maréchal d'Angleterre, le duc de Norfolk. Donné au comte-maréchal de l’époque juste après l'exécution de la reine, le chapelet est passé ensuite de génération en génération jusqu'à ce qu'il soit exposé au château d’Arundel. "Le chapelet a peu de valeur intrinsèque en tant qu’objet en métal, mais en tant que pièce de l’histoire de la famille Howard et de l’héritage de la nation, il est irremplaçable", écrit la police du Sussex dans son avis de recherche.
Née le 8 décembre 1542, Marie Stuart, reine d'Ecosse pendant six ans et de France pendant un an et demi, va connaître une destinée tragique. À 44 ans, sa cousine Elizabeth, craignant une sédition des catholiques anglais, décide de faire emprisonner son encombrante cousine. Après vingt longues années enfermée et accusée de complots, elle est finalement exécutée. Courageuse et aidée par sa foi, elle monte sur l'échafaud pleine de dignité. Le bourreau, maladroit, devra s'y reprendre à trois fois avant de réussir à lui couper la tête.