separateurCreated with Sketch.

Eurovision : une chanson glorifiant Satan parmi les favoris

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La rédaction d'Aleteia - publié le 21/05/21
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Qualifiée pour la finale du concours de l'Eurovision ce week-end, la chanson "El Diablo" qui représentera Chypre raconte l'histoire d'une femme tombant amoureuse du diable. Sur place, elle suscite l'indignation d'une partie de la population chrétienne orthodoxe.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Interprétée pour la première fois en février dernier par la chanteuse grecque Elena Tsagrinou, la chanson qui représente Chypre au concours de l'Eurovision cette année a créé la polémique au moment de sa première diffusion. L'immense majorité des habitants du pays (78%) sont chrétiens orthodoxes et reconnaissent que les paroles sont troublantes. Elles décrivent l'histoire d'une femme qui tombe amoureuse du diable :

« Je suis tombée amoureuse,
J'ai donné mon cœur au diable
Je l'ai donné,
Parce qu'il me dit que je suis son ange.
Ce soir, nous allons brûler dans une fête
C'est le paradis en enfer avec toi… »

L'Eglise chypriote n'a pas manqué de dénoncer cette chanson qui préconise selon elle de "s'abandonner au diable", et ce au détriment de "l'histoire, de la culture et des traditions" chypriotes. A cet émoi, se sont joints des enseignants et des parents. Une pétition en ligne a rassemblé des milliers de signatures et des manifestations organisées. Rien n'y a fait, le clip a été visualisé quelque 3,3 millions de fois sur YouTube en quelques semaines. Des experts présentent désormais cette chanson comme une des favorites de la finale du concours prévu ce samedi 22 mai.

"Il ne s'agit pas du diable. A la fin de la chanson, je m'extirpe de la relation", s'est défendu la chanteuse face à la polémique, assurant qu'il fallait plutôt entendre l'histoire "d'une mauvaise relation avec quelqu'un". Tandis que la télévision publique qui produit la chanson a souligné qu'il s'agissait au contraire d'une chanson sur le bien et le mal.

L’une des subtilités du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. Une autre, de relativiser son existence en ringardisant tous ceux qui dénoncent de telles initiatives.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !