CONCLAVE - MORT DU PAPE FRANÇOIS
Recevez chaque matin dans votre boite email des nouvelles du Vatican et du Conclave.
Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter.
« J’ai compris que nous ne pouvions pas aller à la messe en laissant sur le parvis notre colère ou notre tristesse. Non ! Le Seigneur nous demande de venir vers Lui avec tout notre être », confie Edwige Billot, auteur de l’ouvrage Et si les saints nous coachaient sur nos émotions ? (Téqui). Passionnée à la fois par la dimension psychologique de l’homme et par les témoignages des saints, elle est convaincue que ces derniers ont saisi à quel point Dieu désire nous rejoindre au cœur de nos émotions. Si elles peuvent nous faire trébucher, elles peuvent aussi, à l’instar des saints, permettre de grandir et de prendre de bonnes décisions.
Vivre dans le présent, faire à sa mesure, et avoir confiance en Dieu sont trois leviers puissants pour vaincre toutes sortes de peur.
"Lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut."
En premier lieu, il est bon de s’efforcer à vivre dans le présent. Selon saint Ignace, « l’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu ». Imaginer des scénarios catastrophes, appréhender le lendemain, angoisser face à l’inconnu, reposent sur des faits plus ou moins réels et ne font qu’amplifier la peur. En outre, l’angoisse du futur peut nous paralyser et nous empêcher de vivre. Le remède ? Choisir la confiance et s’en remettre à la divine Providence, non pas aveuglement mais après avoir effectué tout ce qui est en notre pouvoir. Dans une lettre datant de 1555, soit un an avant sa mort, saint Ignace a trouvé les mots pour apaiser toute crainte :