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Quatre ans avant Maximilien Kolbe, le 14 août 1941, un autre prêtre a donné sa vie pour sauver celle des autres. Il s'appelait le père Francisco de Paula Padilla et il avait 37 ans. Il fait partie des 130 martyrs de la guerre civile espagnole dont le processus de béatification est en cours à la Congrégation pour les Causes des Saints. Et la fin de sa vie est édifiante. Nous sommes le 2 avril 1937. En guise de répression au raid aérien franquiste sur Jaén, ville du nord-est de l'Andalousie, les autorités républicaines décident de tuer un groupe de prisonniers. Beaucoup d'entre eux sont là parce catholiques.
Dans la nuit, leurs geôliers les rassemblent dans la cour de la prison de la ville. Les noms des personnes qui doivent être abattues cette nuit-là sont lues à haute voix puis leurs mains sont liées. Lorsqu'un certain José est appelé, il tente de résister en expliquant en pleurs qu’il est père de six enfants. À ce moment-là, Francisco de Paula Padilla sort du rang et demande que ses mains soient liées. Un militaire réagit vivement et lui lance : « Vous n'avez pas été appelé ». Francisco répond alors : « Je suis un prêtre. Je n'ai ni femme ni enfants, alors je vous supplie de me prendre et non pas ce pauvre homme. » Quelques heures plus tard, le père Padilla sera abattu au cimetière municipal. Mais avant de mourir, il donne l’absolution à ses compagnons martyrs et… à leurs meurtriers.
Au côté du père Franscisco de Paula Padilla, 108 autres prêtres, une religieuse de l’ordre des Clarisses, un couple marié, 17 laïcs et une veuve font partie du même groupe de martyrs. Parmi le clergé, on trouve aussi bien des docteurs en théologie que des curés de campagne. La plupart des laïcs sont associés à l'adoration nocturne du Saint-Sacrement et à l'Action catholique. Il y a également un journaliste, un pharmacien, un médecin et une personne handicapée. Une jeune veuve est assassinée parce que le frère de son mari était prêtre. Tous, comme le père Padilla montrent à travers leur mort ce que Jésus a dit : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn, 15,13)