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La barbarie de cet assassinat fait froid dans le dos. Nadia De Munari, une missionnaire laïque italienne de 50 ans, a été sauvagement tuée d’une cinquantaine de coups de machette alors qu’elle se trouvait dans la maison associative "Mamma mia" dédiée aux mineurs et aux mères dans le besoin situé à Nuevo Chimbote, sur la côte au centre-ouest du pays. Attaquée mercredi 21 avril, elle était encore en vie, dans un état très grave, lorsqu’elle a été retrouvée baignant dans une mare de sang dans sa chambre.
Après avoir reçu les premiers soins à l’hôpital régional de Chimbote elle a été transférée à Lima, la capitale, où elle décédée samedi 24 avril après plusieurs jours d’agonie. Alors qu’une enquête a été ouverte, les premiers éléments laissent à penser qu’il s’agissait d’un vol et que la missionnaire connaissaient ses agresseurs, aucune trace d’effraction n’ayant été retrouvée.
Mgr Ángel Francisco Simón Piorno, évêque du diocèse de Chimbote, a fait part de sa consternation et de sa tristesse. Il a rappelé le travail formidable que faisait Nadia auprès de ces jeunes et de son investissement dans l’œuvre Matto Grosse, fondée par le père Ugo De Censi, surnommée le Don Bosco des Andes, à destination des populations les plus démunies et isolées. À Nuevo Chimbote, Nadia De Munari dirigeait tout particulièrement des jardins d’enfants, une école primaire et la maison familiale où elle a été assassinée.