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Grande amoureuse de saint Joseph, sainte Thérèse d’Avila contribua grandement à propager son culte dans l’Église catholique. « Sainte Thérèse, écrit le père Joseph-Antoine Patrignani dans son ouvrage La Dévotion à saint Joseph (1873), a été une étoile des plus resplendissantes, un des plus beaux diamants de la couronne de saint Joseph. Elle a été choisie de Dieu pour étendre son culte dans le monde entier, et pour mettre en quelque sorte la dernière main à ce grand ouvrage. » En effet, le premier carmel réformé qu’elle fonda en 1562 porte le nom de « saint-Joseph d’Avila ». Sur les 17 monastères qu’elle fonda après celui-ci, les deux tiers sont consacrés au père de Jésus. Elle prenait soin d’implanter son culte dans tous, les mettait sous sa garde, et faisait toujours placer au-dessus d’une porte une statue de ce glorieux protecteur. Dans ses Avis, elle écrit : « Quoique vous honoriez plusieurs saints comme vos protecteurs, ayez cependant une dévotion toute particulière envers saint Joseph, dont le crédit est grand auprès de Dieu. »
Son autobiographie révèle deux scènes dont elle attribue l’heureux dénouement à saint Joseph. Une première fois alors qu’elle est frappée de paralysie à l’âge de 23 ans : « Voyant le triste état où m’avaient réduite les médecins de la terre, je résolus de recourir à ceux du ciel pour obtenir ma guérison ». Une seconde fois, alors qu’elle n’a pas un sous en poche pour payer les ouvriers du couvent : « Quelquefois, tout affligée, je disais à Notre-Seigneur : Mon divin Maître, pourquoi me commandez-vous des choses qui semblent impossibles ? Encore, toute femme que je suis, si j’avais la liberté ! Mais liée en tant de manières, sans argent, et sans savoir où en trouver pour le bref et pour tout le reste, que puis-je faire, Seigneur ? Un jour, dans l’impuissance de rien donner à certains ouvriers, je ne savais plus que devenir : saint Joseph, mon véritable père et protecteur, m’apparut, et me dit de ne point craindre de faire marcher avec eux ; j’aurais de quoi les payer. J’obéis, sans avoir un denier dans ma bourse, et Notre-Seigneur y pourvut d’une manière qui étonna ceux qui le surent. » Une confiance et une dévotion envers saint Joseph dont elle témoigne avec ardeur dans ce passage de son ouvrage autobiographique :