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Armida Barelli, sainte et féministe avant l’heure

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Armida Barelli, une Italienne née à la fin du XIXe siècle, s'est battue pour les droits des femmes et a œuvré pour que celles-ci puissent participer à la vie de la société civile et de l'Église.

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Armida Barelli, une Italienne née à la fin du XIXe siècle, s’est battue pour les droits des femmes et a œuvré pour que celles-ci puissent participer à la vie de la société civile et de l’Église.

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On connaît Jeanne d’Arc, Catherine de Sienne, ou plus récemment Madeleine Delbrêl. À sa façon, chacune a contribué à interroger sur la place de la femme dans l’Église et dans la société. Mais connaît-on la vénérable Armida Barelli (1882-1952), dirigeante de l’Action catholique italienne, engagée pour la cause des femmes ? Le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret reconnaissant un miracle attribué à cette Italienne, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.

Armida s’est battue pour les femmes de son temps. Née dans une famille de la bourgeoisie milanaise, elle renonce rapidement à fonder un foyer et choisit de se mettre au service des pauvres et des enfants abandonnés et d’offrir toute sa vie au service d’œuvres sociales laïques. Proche du père franciscain Agostino Gemelli, elle rejoint le tiers-ordre franciscain en 1910.

Engagée pour le droit des femmes

Elle se bat pour que les femmes puissent participer à la vie de la société civile et de l’Église. Très engagée dans la défense de leurs droits, notamment le droit de vote, elle fonde en 1917 la Jeunesse féminine catholique milanaise, qui s’étendra ensuite à toute l’Italie. En 1918, elle est nommée président nationale de la Jeunesse féminine catholique. Elle fonde également ce que l’on appelle aujourd’hui l’Institut séculier des Missionnaires de la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, et lance l’Institut Benoît XV pour le nord de la Chine, qui apporte des dots aux jeunes Chinoises pauvres ayant une vocation religieuse.


KOBIETA W KOŚCIELE
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Infatigable, elle fonde ensuite l’Œuvre de la Royauté, qui a pour mission de rapprocher les laïcs de la liturgie. Dès les années 1920, et jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, elle affronte l’hostilité du régime fasciste de Mussolini. Elle s’oppose aussi aux progrès politiques des socio-communistes. Ouverte aux expériences des autres pays, elle est marquée par le régime fasciste qu’elle juge incompatible avec la formation de la jeunesse féminine.

Le miracle obtenu par son intercession est la guérison d’Alice Maggini, une cycliste accidentée de la route qui a recouvré la santé en 1989 après avoir été renversée par un camion. Alors que les médecins prévoyaient de graves conséquences neurologiques, elle n’a finalement présenté aucune séquelle et a pu mener une vie normale jusqu’à son décès en 2012.

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