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Alors que de nouvelles annonces devraient arriver dans les prochaines heures compte tenu de l’aggravation de la situation sanitaire, la Semaine sainte s’annonce, une fois encore, bouleversée.
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Comment les fidèles vont-ils vivre la Semaine sainte et la fête de Pâques ? Face à la propagation rapide du Covid-19 et de ses variants et alors que de nouvelles annonces sont attendues dans les prochaines heures quant à un durcissement des règles sanitaires, les catholiques s’interrogent. Et s’inquiètent. Pourront-ils assister à la messe du Jeudi saint, au chemin de croix, à l’office de la croix, à la Vigile pascale et à la messe de Pâques ? Ou seront-ils contraints, comme l’année dernière, de suivre les offices derrières un écran ou de participer à une célébration de la Parole chez eux.
Pour le moment, une chose est actée : le couvre-feu de 18h à 6h du matin, déjà en vigueur depuis le 14 janvier. Une mesure à laquelle les paroisses se sont adaptées en avançant les horaires des offices. En attendant un éventuel durcissement, c’est donc sur cette base que les paroisses travaillent pour organiser la Semaine sainte. Dans le secteur pastoral des Jalles (Gironde), qui regroupe quatre paroisses du Médoc, toutes les églises sont mises à contribution pour proposer le plus d’offices possibles dans la matinée : six messes entre 9h30 et 11h pour le dimanche des Rameaux, et cinq messes pour Pâques dont une à l’aube, à 6h30, en lieu et place de la Vigile pascale tout en respectant le couvre-feu. À ce sujet la Conférence des évêques de France (CEF) a diffusé un document avec plusieurs propositions pour célébrer la Vigile pascale et les baptêmes d’adultes qui ont lieu à ce moment-là.
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À Paris la paroisse Saint Jean Baptiste de la Salle (XVe), comme beaucoup d’autres, a également avancé les horaires des différents offices : une messe à 12h30 et une autre à 17h pour le Jeudi saint, deux chemins de croix, l’un à l’heure du déjeuner, l’autre en début d’après-midi, et un office de la croix à 17h. Même organisation à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, où les célébrations de la Semaine sainte ne commenceront pas après 16h30 afin de permettre aux fidèles de rentrer chez eux avant 18h.
L’attente de nouvelles annonces
Une organisation bien rodée dont chacun a pourtant bien conscience qu’elle risque d’être fortement bouleversée dans les prochaines heures. Dans plusieurs paroisses du Val de Marne, les horaires de la Semaine sainte n’ont pas encore été annoncés. “On attend d’en savoir un peu plus avant de communiquer dessus”, souffle un prêtre. Au diocèse de Paris, un communiqué devait initialement être envoyé en début de semaine concernant l’organisation de la Semaine sainte. Il est désormais suspendu aux annonces que devrait faire le gouvernement. Seules des informations entourant les rites, comme l’attention particulière pour le lavement des pieds, le Jeudi saint, avec l’obligation d’utiliser un linge différent par personne par exemple, ont été communiquées.
L’inquiétude doit céder le pas à l’espérance.
L’heure est donc à l’attente. “Nos paroissiens sont inquiets de savoir comment vont se passer les prochaines semaines”, reconnaît volontiers ce prêtre de la région dijonnaise. “Ils ont tous en mémoire l’année dernière où ils ont vécu le carême et la montée vers Pâques à distance”. Une réalité qu’il ne faut pas oublier mais qu’il faut accompagner… dans l’espérance. “L’année qui s’est écoulée a bouleversé notre pratique religieuse et l’inquiétude des fidèles est légitime. Mais elle doit céder le pas à l’espérance”.
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