La Conférence des évêques catholiques des États-Unis invite à préférer, lorsque cela est possible, les vaccins de Moderna et Pfizer plutôt que celui du laboratoire Johnson & Johnson.
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Alors que le vaccin Johnson & Johnson a été autorisé par la Food and Drug Administration le 27 février dernier aux États-Unis, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) a publié un communiqué le 2 mars s’interrogeant sur la légitimité morale à utiliser des vaccins développés, testés et produits à l’aide de lignées cellulaires issues de l’avortement, tels ceux du laboratoire Johnson & Johnson, pour lutter contre le Covid-19.
“Les vaccins de Pfizer et Moderna ont soulevé des inquiétudes, car une lignée cellulaire dérivée de l’avortement a été utilisée pour les tester, mais pas pour leur production. Cependant, le vaccin Johnson & Johnson a été développé, testé et produit avec des lignées cellulaires dérivées de l’avortement, ce qui soulève des préoccupations morales supplémentaires”, détaillent les évêques Kevin C. Rhoades et Joseph F. Naumann.
Décrivant la vaccination comme un acte “charitable”, “au service du bien commun”, ils invitent les fidèles à préférer, lorsque cela est possible, les vaccins Pfizer et Moderna : “S’il est possible de choisir entre des vaccins à efficacité et sécurité équivalentes, le vaccin avec le moins de connexions à des lignées cellulaires dérivées d’avortement devrait être choisi. En conséquence, si on a la possibilité de choisir un vaccin, les vaccins de Pfizer ou Moderna devraient être choisis plutôt que celui de Johnson & Johnson”.
Ils s’appuient en cela sur la note rédigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi diffusée le 21 décembre dernier, spécifiant qu’il est « moralement acceptable » de recevoir les vaccins qui ont utilisé des cellules de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production uniquement s’il n’existe pas d’autres alternatives. Une demande d’autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été déposée par Johnson & Johnson auprès de l’Agence européenne des médicaments le 16 février dernier. Les premières doses devraient “arriver fin mars-début avril”, selon la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
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