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Soulagement à Nice et Dunkerque, les messes sont autorisées

cathédrale de Nice

Cathédrale Sainte-Réparate de Nice.

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Bérengère Dommaigné - publié le 26/02/21
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Après quelques heures d’incertitude, c’est le soulagement pour les fidèles des villes du littoral des Alpes-Maritimes et de l’agglomération de Dunkerque : malgré le reconfinement partiel, les messes publiques restent autorisées. Ce dimanche, elles devront néanmoins durer moins d’une heure.

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Après l’incertitude, place au soulagement pour les catholiques de Nice, des villes du littoral des Alpes-Maritimes et pour ceux de l’agglomération de Dunkerque. Les messes publiques restent autorisées malgré le confinement le week-end décidé par les autorités. Les fidèles pourront se rendre dans un lieu de culte, cela fait partie des motifs autorisés par l’attestation dérogatoire. Si la joie est partagée par tous, surtout en ce temps de carême, rien n’était acquis il y a encore 48h. Lors des premières annonces de reconfinement le week-end dans les zones où la situation sanitaire se dégrade, les cultes n’ont à aucun moment été pris en compte. Qu’allaient annoncer les préfets concernant la tenue des messes dominicales qui peuvent durer plus que l’heure de sortie généralement autorisée quand un confinement total est imposé.

Ce vendredi matin, un premier communiqué de Mgr Marceau, l’évêque de Nice, annonçait “qu’aucune célébration religieuse publique, à l’exception des obsèques, ne pourra se dérouler dans les églises”. Mais après quelques heures de flottement, la confirmation du maintien des messes publiques a été officialisée, d’abord à Dunkerque — où il n’avait jamais été question de suspendre les messes publiques —, puis à Nice. Ce qui a valu un deuxième communiqué du diocèse confirmant le déroulement des messes dominicales dans les églises.

Une messe express à moins de 5km

Pour y assister les fidèles devront se munir d’une attestation et cocher la case spécialement ajoutée, “Déplacements à destination ou en provenance d’un lieu de culte”, et ne pas s’éloigner de plus de cinq kilomètres de chez eux. C’est donc le soulagement qui domine pour les prêtres et paroissiens interrogés par Aleteia. “Nous ne voulions pas revivre un carême privé des sacrements”, confie ainsi Suzanne, une niçoise qui gère les appels qui “n’arrêtent pas depuis ce matin !” dans une paroisse de Nice.

Pour respecter l’heure de sortie autorisée, il est toutefois demandé aux prêtres de bien tenir les horaires. Ainsi à Nice, par un communiqué diffusé en début d’après-midi, l’évêque des lieux, Mgr André Marceau indique que les messes ne devront pas dépasser les 30 minutes. “C’est un tel soulagement pour nous, que nous nous adapterons, comme nous l’avons toujours fait !”, indique à Aleteia le père Boldys, de la paroisse Saint Vincent de Lerins. “Nous avons toujours été très respectueux des consignes sanitaires, nous respecterons celle-ci aussi”, ajoute-t-il. Même soulagement à Dunkerque où les messes ne devront pas dépasser les 45 minutes.



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Est-ce si simple pour une messe dominicale ? “Le chant d’entrée n’aura qu’un couplet, et nous réduirons sans doute la durée de nos homélies peut-être plus longues en temps de carême !”, s’amuse le père Romuald Carton, vicaire épiscopal de Dunkerque et Flandres. “Mais l’essentiel est préservé, nous gardons nos messes dominicales qui sont indispensables pour nous chrétiens, ce qu’avait d’ailleurs reconnu le Conseil d’État“, avance le prêtre. Un signal encourageant pour les fidèles des vingt autres départements placés en surveillance renforcée par les autorités jeudi soir.

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