Libérée fin décembre 2020 après avoir passé cinq mois réduite en esclavage où elle a été convertie et mariée de force à un musulman d’une quarantaine d’années, Farah Shaheen, chrétienne pakistanaise de 13 ans, vivait depuis dans un refuge géré par le gouvernement. Elle a été autorisée à rejoindre sa famille.
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C’est une nouvelle étape sur le chemin de guérison de Farah Shaheen. Chrétienne pakistanaise âgée de 13 ans, la jeune fille a été autorisée par le tribunal de Faisalabad, dans la province du Pendjab, à rejoindre sa famille. Une bonne nouvelle pour ses parents qui luttent depuis des mois pour la libération de leur fille.
Farah Shaheen a été enlevée le 12 juin 2020 par un homme âgé de 45 ans, Khizar Ahmed Ali. Ce dernier, après l’avoir forcé à se convertir à l’islam, l’a épousé. Commence alors une vie de terreur pour la fillette. “Elle a été agressée sexuellement par son ravisseur et violée à plusieurs reprises par d’autres hommes”, rapporte Asif Masih, son père, dans un témoignage à l’AED. Tout au long de ces cinq mois, Farah Shaheen est enchaînée et forcée à travailler toute la journée dans un enclos à bétail.
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Après une première alerte lors de son enlèvement en juin 2020, ses parents n’ont eu de cesse de se battre pour retrouver sa fille. L’affaire est finalement enregistrée après trois mois et il aura fallu attendre cinq mois pour que la police intervienne. Libérée, elle était placée depuis fin décembre 2020 dans un centre d’hébergement géré par le gouvernement le temps d’éclaircir l’affaire. Dans son jugement rendu il y a quelques jours, le tribunal de Faisablad a finalement déclaré qu’”étant donné que le mariage entre Farah Shaheen et Khizar Hayat [son agresseur, ndlr] n’a pas été enregistré et que le Nikah [contrat de mariage] n’a pas été vérifié par le Conseil de l’Union concerné, elle ne peut pas être maintenue à Dar ul Aman [la maison d’hébergement] pour une durée indéterminée”.