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La sixième fois sera-t-elle la bonne ? Missionnaire lazariste à Madagascar, le père Pedro Opeka, né en Argentine d'une famille d'origine slovène, pourrait recevoir, avec sa communauté d’Akamasoa (la "Cité de l’amitié") qu’il a fondé, ce vendredi 8 octobre, le prix Nobel de la paix 2021. Proposant sa candidature en février 2021, le Premier ministre slovène Janez Janša l'a défendu en citant ce que l’ancien président de Madagascar avait dit du père Pedro en 2014 : "Un phare vivant d’espérance et de foi dans la lutte contre la pauvreté".
Déjà nominé à cinq reprise pour ce prix, le père Pedro Opeka fait partie de ces artisans de paix discret et efficace, œuvrant au quotidien au service des plus pauvres et des plus démunis. Engagé depuis près de 50 ans auprès des plus pauvres à Madagascar, cet homme d'une édifiante détermination, a construit Akamasoa, une ville des pauvres, sur les hauteurs d’Antananarivo, la capitale du pays. Ce lieu hors du commun dédié aux exclus et aux laissés-pour-compte accueille aujourd’hui 25.000 habitants. Akamasoa, l’association qui porte son nom, est déjà venue en aide à 500.000 Malgaches.
À la fin, nous allons gagner.
"Je ne peux pas parler tranquillement après avoir vécu 48 ans à Madagascar avec tous les pauvres que j’ai vus mourir", confiait-il à Aleteia en novembre 2018 lors de son passage à Paris. "Venez passer un moment avec notre peuple, notre culture, partager un peu de quotidien. […] Si vous venez dans un pays pauvre, venez humblement vivre avec eux". Car la pire chose, pour lui, c’est l’indifférence. "Je ne crois pas à la fatalité", s’était-il exclamé avec fougue. "À la fin, nous allons gagner".
Sa mission, connue et soutenue par des milliers de personnes, a également reçu le soutien du pape François qui est allé lui rendre visite lors de son voyage à Madagascar en 2018. Cette visite, qui sonne comme un hommage, marque l’intérêt du Pape pour le travail titanesque accompli par le père Pedro, véritable Iron Man de la charité, qu’il a déjà rencontré à deux reprises.