Alors que le projet de révision des lois de bioéthique arrive en deuxième lecture au Sénat, ce mardi 2 février, le collectif d’associations « Marchons enfants » a manifesté à nouveau à Paris comme dans de nombreuses villes de France ce week-end le 30 et le 31 janvier.
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Paris, Angers, Bordeaux, Lille Lyon, Strasbourg, Rennes… Les opposants à la PMA sans père et à la GPA ne désarment pas. Près de soixante manifestations, rassemblant selon les villes quelques centaines de personnes à plusieurs milliers, ont été organisés ce week-end, le 30 et le 31 janvier, par le collectif d’associations « Marchons enfants ! ». Les manifestants, bravant les intempéries, tentaient d’alerter les parlementaires quelques jours avant la relecture du projet de loi bioéthique prévu ce mardi 2 février.
Manif dans 60 villes de France à l’appel du collectif #MarchonsEnfants contre le #PJLBioethique. Pour être franche, je m’attendais à voir peu de monde compte-tenu du temps et du contexte. Mais non, étonnante mobilisation, frappant comme d’habitude par sa jeunesse… pic.twitter.com/h6eHzpac8C
— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) January 31, 2021
Rassemblement à #Vincennes et dans 60 villes avec #MarchonsEnfants pour alerter les sénateurs sur les risques du #PJLbioéthique et leur demander de supprimer l’article 1 pic.twitter.com/LUkpxZS5DH
— Alliance VITA (@allianceVITA) January 30, 2021
Depuis octobre 2019, le collectif Marchons Enfants, qui rassemble 22 associations, dont La Manif pour tous, Alliance Vita, ou encore Juristes pour l’enfance et les AFC, s’est mobilisé à travers plusieurs manifestations de grande ampleur et de nombreuses actions flash pour dire non à un projet de loi qu’il juge « ni bio ni éthique ».
Sont notamment dénoncés les articles visant à légaliser et rembourser la PMA sans motif médical, à autoriser la création d’embryons humains génétiquement modifiés ainsi que d’embryons chimères pour la recherche, et à légaliser l’interruption de grossesse jusqu’à 9 mois pour « détresse psychosociale ». Le collectif appelle les sénateurs à supprimer l’article 1er du projet de loi concernant la PMA sans père et à réécrire en profondeur le texte en vue de respecter la finalité de la médecine ainsi que l’intérêt supérieur de l’enfant.
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