À tout juste 20 ans, David Okit étonne par sa maturité. Passionné de musique depuis son plus jeune âge, ce chanteur s’est lancé dans le rap avec des textes plein des affres et des pièges de sa génération, le succès à la clef. En 2020 pourtant, il prend un tournant radical après sa conversion.
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À 8 ans, David Okitakula quitte Bruxelles pour Kinshasa (RDC), avant d’y revenir à l’âge de 16 ans. Vie chahutée, parents divorcés, la musique sera son réconfort et son premier salut. C’est à 18 ans qu’il sort son premier titre et fait son premier passage sur Skyrock, avant d’être invité sur scène par Bigflo et Oli. L’alcool, les femmes, la violence et la délinquance sont alors ses sources d’inspiration et son lot quotidien ; le rap, une évidence. Jusqu’à un retournement incroyable : sa rencontre avec le Christ.
De la haine à l’amour : une vie donnée pour le Christ
Rien ne l’obligeait à changer son fusil d’épaule. Son rap fonctionnait bien, son talent rencontrait son audience. Une carrière s’ouvrait devant lui avec un public assoiffé de violence. C’est sa douleur qui l’a décidé à changer et à s’ouvrir à l’amour de Dieu en 2020. Et son nom de scène, David Okit, est désormais affublé visuellement de la croix du Christ sur le “T” de son nom de famille. Le ton est donné et son choix est irréversible. Le jeune s’est véritablement pris de passion pour Celui qui L’a sauvé. Désormais, ses textes sont très inspirés par sa foi protestante.
Son rap est devenu plus doux, plus mélodieux aussi, frôlant parfois l’afropop ou l’indie rock. « J’ai décidé de consacrer mon art à Dieu » chante-t-il dans Ça va aller, l’un des cent titres produits en seulement deux mois sur SoundCloud en novembre et décembre 2020, pour marquer le coup de son changement de vie. En quelques mois, il cumule près de 8 millions de téléchargements. « Et même mes cicatrices Jésus les a rendu jolies » (Fou de Dieu) ; « je suis très talentueux mais sans Lui l’inspiration serait limitée » (Chéla) ; « mon but c’est de ressembler au Christ » (Mélo-J) ; ses chansons sont toutes ponctuées d’un témoignage de foi et d’un hommage au Christ. On y découvre notamment qu’il aurait pu tomber dans la délinquance ou dealer de la drogue.
Un premier clip tourné dans une église
David Okit s’adresse à tous les jeunes de sa génération, mais pas seulement. Son témoignage peut parler à tous ceux qui ont besoin de se relever et de se voir à travers le regard de Dieu. À peine sorti de l’enfance, il touche juste, au cœur comme à l’esprit, parce qu’il témoigne de son expérience personnelle entre l’enfant prodigue et un jeune Zachée bien décidé à ne plus miser toute sa vie sur l’argent.
Et son talent paraît bien s’être démultiplié depuis qu’il l’a offert à Dieu. Son premier clip pour le titre Igo produit par Polydor, sorti ce 15 janvier, a d’ailleurs été tourné dans une église. Rien de moins étonnant. Il y chante entouré de chanteurs gospels : « depuis que j’ai rencontré Jésus, j’ai retrouvé l’équilibre », « je fais de la musique pour le Christ ». Même les rappeurs ont de quoi nous ouvrir à la grâce.
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