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Ce magnifique psaume récité par Robert Hossein aux JMJ de Paris

JMJ 1997

Les JMJ de 1997.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 31/12/20
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Entre le 19 et le 24 août 1997, plus d’un million de personnes se réunissaient à Paris pour les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) en présence du pape Jean Paul II. Présent, le comédien et metteur en scène Robert Hossein y a lu un psaume.

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La voix de Robert Hossein, décédé à l’âge de 93 ans ce mercredi 31 décembre, restera gravée dans le cœur et l’âme de millions de personnes, particulièrement celles et ceux ayant participé aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Paris à l’été 1997. C’est en effet au cours de cet événement qu’il a récité le magnifique psaume 41. L’évêque du diocèse de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, alors tout jeune prêtre, s’en souvient comme si c’était hier. “C’était un samedi soir, lors de la veillée préparatoire”, confie-t-il à Aleteia. “Je le revois lire avec beauté cette phrase “Pourquoi te désoler ô mon âme ? Espère en Dieu !””

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?
Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, * parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.
L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.
Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.
Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »
Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

Une lecture qu’il a conservé sur une cassette. Quelques années plus tard, en 2000, il l’a recroisé lors de la messe chrismale célébrée pour l’occasion au Palais Omnisports de Paris Bercy (désormais connu sous le nom de AccorHotels Arena) au cours de laquelle il a lu la première lecture. “C’était un homme très habité par sa foi, il avait le sens de la parole de Dieu !”.

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