Le prochain film de Terrence Malick continue de se dévoiler en attendant sa diffusion en salles. Le tournage a commencé de longue date en Italie autour de la vie du Christ. Mais c’est surtout son nouveau titre, qui confirme l’orientation véritablement chrétienne du projet, qui fait office de bonne nouvelle.
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À peine son film consacré au martyr autrichien Franz Jägerstätter, Une vie cachée, s’éteignait-il sur les écrans du festival de Cannes que Terrence Malick préparait déjà le prochain. En juin 2019, nous apprenions le thème de son film à venir : la vie de Jésus. Un sujet toujours plus entier sur le mystère de la foi catholique puisqu’il s’agit ici d’en retracer le fondement à travers l’existence du Christ lui-même. Quelques épisodes seront dédiés à des paraboles choisies parmi toutes.
Des inspirations plus métaphysiques et oniriques
Terrence Malick ose prendre un tournant radical puisqu’il laisse de côté, pour une seconde fois, ses inspirations et manières de filmer plus métaphysiques, oniriques et parfois expérimentales auxquelles il avait habitué son public, et dont le cycle s’est achevé avec Song to Song.
Ce long-métrage tant attendu est annoncé dans le courant de l’année 2021. Et, comme à son habitude, le réalisateur américain en a changé le titre en cours de route. De The Last Planet, peu éloquent, celui-ci est devenu The Way of The Wind, bien plus porteur de sens. Car il est directement tiré d’un passage de la Bible dans le livre de l’Ecclésiaste : “De même que tu ignores les routes du vent et comment se forment les os de l’enfant dans le ventre de la mère, de même tu ne comprends pas l’œuvre de Dieu qui fait toute chose.”
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Nous savions déjà que le Christ serait interprété par l’acteur hongrois Géza Röhrig (Le Fils de Saul). Mais au mois de novembre, l’acteur français Mathieu Kassovitz (Le Bureau des légendes, Le Chant du loup) a révélé dans une interview qu’il faisait aussi partie du casting, sans préciser quel rôle le réalisateur lui avait attribué. Sans doute l’un des douze apôtres avec un caractère bien trempé. Il en a profité pour témoigner de ses bons souvenirs de tournage, en dépit de la rigueur légendaire du cinéaste de l’absolu.
Alors que le montage du film est encore à l’œuvre, l’attente nous promet un résultat sublime, d’autant qu’il sera porté par la musique de la compositrice grecque Eleni Karaindrou, fidèle des films de Theo Angelopoulos.
