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Dans une basilique Saint-Pierre froide et vide, le pape François s’est efforcé ce 24 décembre 2020 d’allumer un peu de joie dans les cœurs de tous les foyers à l’occasion de ce Noël perturbé par la pandémie. La nativité du Christ est une bonne nouvelle pour le monde actuel, a-t-il déclaré, car cette naissance est la nouveauté qui « permet chaque année de renaître de l’intérieur, de trouver en lui la force d’affronter toute épreuve ».
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« On entend souvent dire que la joie la plus grande de la vie est la naissance d’un enfant », a déclaré le pape François devant une assemblée limitée – pour respecter les normes sanitaires – à un peu plus de 150 personnes. De fait, a-t-il souligné, « c’est une chose extraordinaire qui change tout, qui met en mouvement des énergies imprévues et fait surmonter fatigues, gênes et nuits blanches, parce qu’elle porte un bonheur indescriptible face auquel rien ne compte plus ».
C’est cette énergie particulière que vient insuffler le Christ par sa naissance dans le monde, et, dans le cœur de chaque chrétien lors de chaque fête de Noël. « La naissance de Jésus est la nouveauté qui nous permet chaque année de renaître de l’intérieur, de trouver en lui la force d’affronter toute épreuve ». L’importance de Noël, souligne le pontife, se trouve donc dans la proximité absolue que Dieu choisi de vivre en naissant parmi les hommes :
« Dieu te dit : “Courage, je suis avec toi”. Il ne te le dit pas en paroles, mais en se faisant fils comme toi et pour toi, pour te rappeler le point de départ de toute renaissance : te reconnaitre fils de Dieu, fille de Dieu. C’est cela le cœur indestructible de notre espérance, le noyau incandescent qui soutient l’existence : sous nos qualités et nos défauts, plus forte que les blessures et les échecs du passé, les peurs et les inquiétudes pour l’avenir, il y a cette vérité : nous sommes des fils aimés. »
En somme, le cadeau que fait Dieu à l’homme chaque 25 décembre est « un amour gratuit, une pure grâce ». C’est cet amour « infatigable de Dieu » qui ignore « l’ingratitude de l’homme » envers lui, explique le chef de l’Église catholique qui seul « transforme la vie, guérit les blessures les plus profondes, libère des cercles vicieux de l’insatisfaction, de la colère et de la plainte ».
Analphabètes de bonté
En naissant pauvrement dans une mangeoire, le Christ veut « nous faire comprendre jusqu’où il aime notre condition humaine : jusqu’à toucher de son amour concret la pire de nos misères », souligne le pape François. « Petit et fragile », embrassant « de son amour concret le pire de nos misères », il souhaite que chacun puisse « accueillir avec tendresse [ses] fragilités » :
« Le Fils de Dieu est né rejeté pour nous dire que toute personne rejetée est enfant de Dieu »
Dès lors avec Noël « fait se sentir aimés, mais enseigne aussi à aimer ». Cependant, déplore le 266e pape, les hommes sont trop souvent « insatiables d’avoir », et se jettent « dans de nombreuses mangeoires de vanité, oubliant la mangeoire de Bethléem ». Car par celle-ci, explique le pontife, Dieu nourrit les hommes, « analphabètes de bonté », par son amour « gratuit, infatigable, concret ».
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« Son amour désarmé et désarmant nous rappelle que le temps que nous avons ne sert pas à pleurer sur notre sort, mais à consoler les larmes de celui qui souffre ». En venant au monde, déclare le pape François, Dieu « élit domicile tout près de nous, pauvre et dans le besoin, pour nous dire qu’en servant les pauvres nous l’aimerons lui ». Citant la poétesse américaine Emily Dickinson, le Souverain pontife proclame au monde cette grande joie : grâce à Noël, « la résidence de Dieu est à côté de la mienne. La décoration est l’amour ».