Atteinte d’une hydrocéphalie, Paulinka a pu recevoir la communion pour la première fois à quelques jours de Noël.
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Allongée sur son lit, habillée d’un robe d’un blanc immaculé et d’une couronne de fleurs, Paulinka ressemble à un ange. Près d’elle, des fleurs et des bougies embellissent la pièce et lui donnent un air festif. Nous sommes le 19 décembre et c’est vraiment la fête : la fillette, née avec une hydrocéphalie, reçoit pour la première fois Jésus dans son cœur. Comme elle a récemment souffert d’une infection, la cérémonie s’est rapidement organisée. “Maintenant, j’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que je pouvais faire sur terre”, confie sa mère Anna Citkowska. “J’avais un accord avec Dieu : Paulinka vivrait jusqu’à sa première communion. Et ensuite, qu’il fasse ce qu’il veut”.
“La mort vit chez nous avec nous. Elle prend son petit déjeuner avec nous. Elle s’assied tous les jours avec nous”, poursuit Anna de façon imagée. Elle sait bien que la mort de sa fille est une menace constante mais refuse d’en faire un sujet tabou. Elle s’adresse volontiers à la Vierge dans sa prière : elle aussi a vécu une maternité souvent douloureuse.
Paulinka est née il y a presque quatorze ans. Le lendemain de la naissance, les médecins lui ont diagnostiqué une microcéphalie – une croissance anormalement faible de la boîte crânienne et du cerveau. À ce moment-là, ils lui donnaient au maximum trois mois à vivre. Et pourtant, aujourd’hui, elle est bien vivante malgré son handicap. “Paulinka nous a appris l’humilité et l’empathie”, note sa mère, qui explique qu’elle a appris à répondre “oui” avec simplicité et à ne pas toujours faire les choses de sa propre initiative, ainsi qu’elle en avait l’habitude. Dans l’épreuve, elle se sent très entourée : “Je reçois tellement d’amour ! Parfois, je me sens bête parce que je ne peux pas le rendre. Mais quand Paulinka me quittera et que j’aurai plus de temps, j’essaierai de faire de mon mieux pour aider tous ceux qui sont près de moi”.
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