separateurCreated with Sketch.

Paulinka, atteinte d’une microcéphalie, a fait sa première communion à quelques heures de Noël

Paulina lors de sa première communion.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Dominika Cicha - publié le 24/12/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Atteinte d’une hydrocéphalie, Paulinka a pu recevoir la communion pour la première fois à quelques jours de Noël.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Allongée sur son lit, habillée d’un robe d’un blanc immaculé et d’une couronne de fleurs, Paulinka ressemble à un ange. Près d’elle, des fleurs et des bougies embellissent la pièce et lui donnent un air festif. Nous sommes le 19 décembre et c’est vraiment la fête : la fillette, née avec une hydrocéphalie, reçoit pour la première fois Jésus dans son cœur. Comme elle a récemment souffert d’une infection, la cérémonie s’est rapidement organisée. “Maintenant, j’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que je pouvais faire sur terre”, confie sa mère Anna Citkowska. “J’avais un accord avec Dieu : Paulinka vivrait jusqu’à sa première communion. Et ensuite, qu’il fasse ce qu’il veut”.

PIERWSZA KOMUNIA ŚWIĘTA PAULINY

fot. archiwum prywatne

“La mort vit chez nous avec nous. Elle prend son petit déjeuner avec nous. Elle s’assied tous les jours avec nous”, poursuit Anna de façon imagée. Elle sait bien que la mort de sa fille est une menace constante mais refuse d’en faire un sujet tabou. Elle s’adresse volontiers à la Vierge dans sa prière : elle aussi a vécu une maternité souvent douloureuse.

Paulinka est née il y a presque quatorze ans. Le lendemain de la naissance, les médecins lui ont diagnostiqué une microcéphalie – une croissance anormalement faible de la boîte crânienne et du cerveau. À ce moment-là, ils lui donnaient au maximum trois mois à vivre. Et pourtant, aujourd’hui, elle est bien vivante malgré son handicap. “Paulinka nous a appris l’humilité et l’empathie”, note sa mère, qui explique qu’elle a appris à répondre “oui” avec simplicité et à ne pas toujours faire les choses de sa propre initiative, ainsi qu’elle en avait l’habitude. Dans l’épreuve, elle se sent très entourée : “Je reçois tellement d’amour ! Parfois, je me sens bête parce que je ne peux pas le rendre. Mais quand Paulinka me quittera et que j’aurai plus de temps, j’essaierai de faire de mon mieux pour aider tous ceux qui sont près de moi”.



Lire aussi :
Wilhelmine, 9 ans, communiante de la dernière heure

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !