Mais qui sont ces saints malchanceux que l’Église fête le 25 décembre ?
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Adalsinde, Jacopone, Bentivolius, Jovin, Basilée… Leurs noms ne vous reviennent pas ? Et pour cause. Ils sont saints et bienheureux et pourtant ils ont de quoi bouder un tantinet. En effet, l’Église a choisi de les fêter…le 25 décembre ! Ce qui leur donne peu de chance de figurer dans le calendrier des pompiers. Et autant vous dire que le 25 décembre, que l’on soit au pied du sapin ou devant la crèche, on pense souvent à tout autre chose qu’à souhaiter une fête ou un anniversaire. Dommage pour ceux dont ils sont les saints patrons…
L’un, le bienheureux Bentivolius de Bonis, est un franciscain ayant reçu son habit des mains de saint François d’Assise lui-même. L’autre, Jacopone de Todi, également franciscain, aurait composé l’hymne “Stabat Mater” que l’on chante durant la Semaine sainte. Eugénie, vierge romaine, a quant à elle subi le martyre au temps de l’empereur Valérien. Et c’est sans compter le bienheureux Foulques, ménestrel du XIIIe siècle devenu évêque, Jovin et Basilée, martyrs à Rome, ou encore les saintes Anastasie et Adalsinde. Ces hommes et ces femmes n’ont pas ménagé leur peine au service du Christ, jusqu’à offrir leur vie pour annoncer la Bonne nouvelle. Tout cela pour être fêtés un 25 décembre ! Être chrétien, c’est décidément se préparer à un joli lot de surprises. Et ceux-là en ont fait les frais. Mais que ceux qui portent leurs prénoms se rassurent : la plupart ont des homonymes que l’Église honore à des dates bien plus enviables. Ouf, on respire.
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